D’intrigues en trahisons, Jean-Baptiste Montini, parangon du clan démocrate-chrétien et libéral, progresse irrésistiblement dans la hiérarchie de l’Église. Son but ? Le Souverain Pontificat.

Visite d’une exposition sur les arts en Nouvelle-France au Musée national des Beaux-arts de Québec : un tableau enthousiasmant de la naissance et du développement de la chrétienté canadienne !

Quel charme d’écouter frère Pierre, raconter les fioretti d’Albino Luciani, l’enfant de Canale d’Agordo devenu le Pape du Cœur Immaculé de Marie pour une mission de sacrifice et de salut de l’Église !

Frère Pierre raconte la fondation de notre maison Sainte-Thérèse au Canada français, véritable digue contre les flots ravageurs de la Révolution tranquille et du Concile.

Cette pièce est une œuvre de vérité qui pourrait ouvrir les yeux de nos concitoyens désabusés sur l’absurdité de la démocratie et les conditions du relèvement de la France.

Benoîte Rencurel et le pèlerinage du Laus : une histoire singulière, figurative de nos temps d’apostasie, dont la Sainte Vierge et Elle seule triompha !

Cette modeste apparition à Estelle Faguette récapitule toutes les grandes révélations mariales passées et annonce Fatima !

Père de la Nouvelle-France et premier évêque de Québec, la colonie lui doit un clergé de grande qualité, exempt de jansénisme et gardien de l’idéal de la chrétienté. Un modèle de Bon Pasteur selon le Cœur très unique de Jésus et de Marie.

Vie de Monsieur de la Dauversière, initiateur et organisateur de la colonie. Le Ciel lui enjoindra de fonder à distance un établissement sur l’Île de Montréal au Canada, sous le nom de Ville-Marie, en vue de la conversion des Indiens.

Missionnaire au pays des Hurons, animé par son amour pour Notre-Dame de Lorette, ce jésuite est un exemple des merveilles opérées dans les âmes par la consécration à la Vierge Marie.

Pour protéger l’Acadie et la Nouvelle-France des Anglais, cet officier français devint le sachem des indiens abénaquis à la tête desquels il multiplia les faits d’armes !

En 1624, les premiers missionnaires récollets réunis à Québec, ayant dressé le constat d’échec de leur apostolat, décident de remettre le Canada entre les mains de saint Joseph...

L’attitude de Mgr Prévost confronté aux communistes en Chine et au Pérou est digne de respect, mais il lui a manqué la compréhension des événements qu’il vivait.

C’est pour mieux ouvrir son cœur à la charité divine pour la répandre autour d’elle qu’Émilie Gamelin embrassa la vie religieuse, le plus sûr chemin vers le Ciel.

Frère Pierre nous lit la page mystique “ Aime comme tu es aimé ” en dressant le parallèle avec la vie de mère Émilie Gamelin et en l’appliquant à celle de ses auditeurs.

Précurseur de l’apostolat des laïcs et fondateur des Frères de Saint-Vincent-de-Paul, Jean-Léon Le Prévost a été l’initiateur d’une authentique action catholique pour laquelle la charité se fait contre-révolutionnaire.

Saint Gérard Majella, à partir du livre du Père Nicolas Ferrante qui a le mérite de faire ressortir tout l’éclat de la vie extraordinaire de ce saint religieux rédemptoriste et grand thaumaturge italien.

Duguay est pratiquement inconnu, car sa peinture des paysages et de la vie rude des paysans canadiens-français de son temps est un reflet de leur âme catholique et de la présence de Dieu.

Comment se fait-il que la colonisation ait si bien fonctionné à partir de 1633 ? La réponse est simple : cette colonisation, soutenue par Dieu, fut synonyme d’évangélisation.

Véritable maître d’œuvre du brigandage du concile Vatican II, Paul VI n’a reculé devant rien pour imposer à l’Église son culte de l’homme, cause de sa ruine. Qui osera le proclamer bienheureux ?

“ Globalisation et humanisme chrétien ” de M. Carriquiry-Lecour est un ouvrage de référence, car ses « perspectives sur l’Amérique Latine » sont aussi celles du pape François et de l’ensemble des évêques du continent sud-américain.

Dans une conférence passionnante, frère Pierre répond à ceux qui critiquent ou s’inquiètent de l’engouement de frère Bruno pour le pape François.

Gnose et fausse mystique vont être chez Karol Wojtyla les principes et fondements d’un culte de l’homme, dont on suit les manifestations et progrès à chacune des étapes de sa carrière ecclésiastique.

Voulue par Dieu, la Nouvelle-France est une œuvre communautaire, qui bénéficia de l’héroïsme des premiers colons et d’une intervention salutaire du Roi très-chrétien.

Pour imposer le culte de l’homme, Jean-Paul II, prophète d’un monde meilleur, interreligieux, va multiplier les mensonges vis-à-vis de Fatima, de l’abbé de Nantes, de l’Église et de la Sainte Écriture.

La fondation de la Nouvelle-France fut le fruit excellent du Royaume de France, animée par le concile de Trente et l’esprit de Contre-Réforme !

Une œuvre d’édification remarquable, attestant le dessein divin sur la Nouvelle-France, grâce à des saintes et un évêque prestigieux, gardant l’esprit de Contre-Réforme !

Nos historiens classiques, même nationalistes, se sont relativement peu intéressés à la seconde partie du Régime anglais. Cela s’explique par le rôle de premier plan que tint l’Église catholique durant toute cette période et par la difficulté de rendre compte du comportement des Anglais. Si nos conquérants demeurèrent toujours animés par une volonté d’assimilation, il est tout aussi évident qu’ils durent composer avec les Canadiens.

La renaissance du Canada français dans la période qui nous occupe a tenu à la régence des saints soutenus par l’Immaculée, malgré les principes révolutionnaires mis en place !

Une conférence passionnante où frère Pierre retrace comment un évêque catholique intégral, Mgr Bourget, a vu son œuvre de colonisation catholique échouer par le libéralisme de Mgr Taschereau soutenu par Léon XIII.

À la lumière des enseignements de notre Père, frère Pierre raconte l’épopée des 620 000 volontaires canadiens venus se battre en Europe, au sein de l’armée britannique, se couvrant d’une gloire sans égale.

À la lumière des enseignements de notre Père, frère Pierre raconte l’épopée des 620 000 volontaires canadiens venus se battre en Europe, au sein de l’armée britannique, se couvrant d’une gloire sans égale.

En pleine guerre, le récit autobiographique de la conversion du dramaturge catholique Henri Ghéon, entraîné par la sainte amitié de l’enseigne de vaisseau Dominique-Pierre Dupouey, tué à la veille de Pâques 1915.

Henri Ghéon mène une véritable « croisade pour un art chrétien », renouant avec la grande tradition du théâtre antique, médiéval et classique.

Toute la vérité sur la vie du « bon pape Jean », de sa naissance à sa mort. Il se révèle comme un novateur à la base de la réforme de l’Église et de son ouverture au monde.

Est-il possible, dans un esprit évangélique, d’adapter à la réalité du monde moderne une Église devenue conservatrice et donc impuissante à diriger les bouleversements socio-économiques ?

Il y a soixante ans, s’éteignait à l’Hôtel-Dieu de Québec, Dom Paul Bellot, moine bénédictin, l’architecte de la basilique de l’Oratoire Saint-Joseph et de l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac. Toute son œuvre et les principes qu’il voulait réintroduire dans son art avaient pour but de provoquer une renaissance de l’architecture religieuse.

Mgr Léger a orienté l’Église catholique du Québec, et au-delà, pour au moins le demi-siècle à venir. Son action fut déterminante, sa responsabilité est écrasante. Sa boussole était-elle bien aimantée sur Rome et sur le Christ ?

Frère Pierre de la Transfiguration présente ici un “ saint Pierre total ” tel que le révèlent les Évangiles, les Actes et ses deux Épîtres, dépassant ainsi une vision fragmentaire et réductrice du Prince des Apôtres.

À l’occasion du bicentenaire de la naissance de saint Jean Bosco, il est bon d’étudier la vie du bienheureux Michel Rua qui le seconda dans le développement prodigieux de ses œuvres avant de lui succéder.

Si la dévotion à la Sainte Face fut si répandue dans le monde et en particulier au Canada-français, on le doit notamment à l’esprit entreprenant d’un prêtre canadien dont le procès de béatification vient d’être ouvert : le Père Eugène Prévost.

Le Père Longpré, franciscain canadien et savant médiéviste de réputation mondiale, a réalisé une œuvre remarquable qui, si elle avait été prise en considération par ses compatriotes, aurait pu changer le visage de l’Église canadienne dans les années 1940-1950.

C’est un véritable roman d’aventure que la vie du frère Flavien Laplante, missionnaire au Bangladesh ! Dans cette première partie, frère Pierre raconte la jeunesse, l’affermissement de la vocation et les débuts missionnaires de ce religieux canadien, bien selon le cœur du pape François.

Dans un Bangladesh bouleversé par la décolonisation, miné par les affrontements entre hindous et musulmans, le frère Flavien poursuit son inlassable activité au service des orphelins ou des pêcheurs. Le Concile et ses réformes n’entameront en rien l’humble charité et l’essentiel de la vocation de notre saint religieux...

La polémique suscitée par la tournée de conférences du Père Longpré sur l’École franciscaine et, tout particulièrement, sur Duns Scot, lui laissa un souvenir amer et eut de graves conséquences pour le Canada français...

Le bienheureux Édouard Poppe est un cœur ardent. Dans ce premier volet consacré à la jeunesse et aux premières années de ministère de l’abbé Poppe, frère Pierre fait admirer les grâces successives qui préparèrent notre saint à sa vocation propre.

Dans cette seconde partie, frère Pierre montre le rayonnement de la sainteté et de l’ardeur du cœur sacerdotal du bienheureux Édouard Poppe, dont la pensée et les désirs ont préparé l’œuvre de notre Père.

Si, en 1888, le Père Frédéric, franciscain, accepta de quitter définitivement la Terre Sainte qu’il aimait tant, où il était Vicaire custodial depuis dix ans, pour s’installer au Canada, ce fut pour ce qu’il considéra comme un plus haut service : celui de garder la foi au Canada-français. Un siècle après sa mort survenue le 4 août 1916 à Montréal, cette conférence met en valeur l’actualité de la vie et de la mission du bienheureux Père Frédéric, béatifié en 1988.

Pour rejoindre nos contemporains dans leur vécu, le frère André est présenté aujourd’hui comme « l’homme de l’accueil ». Certes, il le fut, mais dans quelle intention ?

Récit édifiant des premiers essais d’implantation des colons français en Nouvelle-France, affrontés aux duretés du climat canadien et surtout à l’hostilité des Anglais protestants qui s’acharnèrent à contrecarrer cette œuvre catholique et française.

Kateri Tekakwitha est un pur modèle de foi catholique, au point que le récit de sa vie, de sa mort et de ses innombrables miracles posthumes aurait de quoi arrêter les assauts des hérésies conciliaires, comme elle protégea la chrétienté naissante de Nouvelle-France des assauts des Iroquois.

Un admirable exemple de conversion du protestantisme au catholicisme par la pureté positive et l’amour de la Sainte Eucharistie. Sainte Élisabeth Seton fondera aux États-Unis une communauté de Filles de la Charité.

Une histoire riche de leçons : l’un des disciples de ce saint prêtre fondateur des prêtres de Sainte-Croix s’enthousiasmera pour “ l’esprit américain ” et intriguera contre son maître pour y rallier sa congrégation.

Quelle fut l’origine de la dévotion du frère André pour sainte Marie-Marthe Chambon ? Cette biographie nous dévoile ce secret en nous racontant l’extraordinaire vie de cette sainte favorisée de si fréquentes visions.

L’ouvrage récent de l’historien Dominique Laperle, “ Entre Concile et Révolution tranquille : les religieuses au Québec, une fidélité créatrice ”, retrace l’évolution entre 1955 et 1985 de la congrégation canadienne-française des Sœurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie. L’histoire de sa dévastation presque complète en deux décennies vient confirmer l’analyse de “ Lumen Gentium ” et du décret “ Perfectæ Caritatis ” sur la vie religieuse, faite par l’abbé de Nantes au lendemain du Concile.

Ce documentaire savant et très pédagogique sur l’architecture médiévale, est un merveilleux livre d’images qui met en lumière l’esprit sous-tendant toute cette œuvre : l’amour de Dieu et de la Sainte Vierge.

Les Canadiens entrèrent dans la Grande Guerre avec ardeur pour secourir la Mère-Patrie. Malheureusement, le Canada-français demeura à l’écart de cet enthousiasme.

Tandis que le corps expéditionnaire canadien, unissant Canadiens français et anglais, s’imposait comme la troupe la plus valeureuse de l’armée britannique, l’indépendantisme québécois occultait sa gloire pour mieux attiser l’opposition entre les deux peuples.

La bienheureuse Marie-Louise Trichet est la fille spirituelle de saint Louis-Marie Grignion de Montfort et une parfaite illustration de sa doctrine.

Il suffit de connaître la vie de Jeanne Mance, fondatrice de l’hôpital de Ville-Marie, pour comprendre que jamais cette fondation n’aurait pu se faire sans la grâce de Dieu.

L’activité incessante d’Esdras Minville, maître du nationalisme canadien-français fut animée par un seul idéal : sauver l’âme du Canada français. Sa doctrine écologique rejoint celle de nos 150 Points de la Phalange.

Comme saint Joseph à Nazareth qui trouvait tout son réconfort dans l’Enfant-Jésus, profitons de la présence de Jésus dans l’Eucharistie et offrons-nous à lui.

Le Père Albert Lacombe (1827-1916) oblat de Marie Immaculée a été l’évangélisateur des tribus la Prairie de l’Ouest canadien. Avec un courage inouï, il affronta leur hostilité puis conquit les cœurs par sa charité avant de s’en faire le défenseur face au gouvernement fédéral.

Depuis Vatican II, deux religions cohabitent dans l’Église : la religion catholique et celle que l’abbé de Nantes a appelée le MASDU. Ses analyses de cette subversion, en 1965-1966, sont d’une incroyable clarté et actualité.

Maurice Duplessis : le jugement critique à la lumière de notre doctrine CRC.

Un spécialiste de l’histoire sainte du Canada français nous fait revivre l’épopée héroïque et mystique de la fondation de la Nouvelle-France nous dévoilant sa vocation surnaturelle.

La vie de sainte Marie de l’Incarnation, fondatrice des Ursulines de Québec, dont la vocation canadienne a été préparée par de nombreuses et hautes grâces mystiques illustre la vocation surnaturelle de la Nouvelle-France.

La vie de Mgr Grandin jusqu’à son apostolat à la Mission de la Nativité témoigne de la force de sa foi et de l’héroïsme de ses vertus !

L’héroïsme de son zèle animé par sa foi et son amour de l’Église confondent d’admiration...

Misère, famine, épidémies, drames sur drames, rien n’arrête Mgr Grandin dans sa mission...

L’héroïcité des vertus de Mgr Grandin dans son nouveau calvaire fait comprendre le prix des âmes...

Une vie héroïque, une mort de saint, animées par l’amour de la Vierge et du salut des âmes !

La Révolution tranquille a porté un coup fatal à la chrétienté canadienne-française au début des années 1960. Mais sous quelles influences a-t-elle pu se faire ? Qu’est-ce qui a empêché les nationalistes canadiens-français de s’en défendre efficacement ?

Trente-cinq années de labeurs héroïques, dans la plus grande pauvreté et une quasi-solitude, pour un diocèse plus vaste que l’Europe : le récit de la première page d’une des plus belles conquêtes missionnaires de l’Église catholique.

À Québec, le Comité du Sacré-Cœur du Père Lelièvre et de Louis Émond est un modèle d’engagement des laïcs. La clé de leur réussite ? Leur consécration totale au Sacré-Cœur par Marie !

Pour comprendre le drame causé par l’accord entre le Vatican et la République populaire de Chine, il faut connaître l’histoire de la valeureuse Église clandestine, dont le calvaire a commencé en 1950.

Humble frère enseignant, devenu fondateur du département de botanique de l’Université de Montréal et du Jardin botanique, frère Marie-Victorin a su éveiller l’intérêt pour les études scientifiques au Canada français.

Aides indispensables des missionnaires, les frères oblats de Marie-Immaculée comme le frère Boisramé ont assuré au prix de sacrifices inouïs la logistique des missions de l’Ouest et du Nord-Ouest canadiens.

Assurer le ravitaillement des missions et les voyages des missionnaires, en particulier de l’évêque, était une des tâches importantes des frères. Aux périls des forêts, du froid, des cours d’eau gelés...

La construction des missions, au fil des années, était aussi une fonction des frères : maîtres d’œuvre, chefs de chantiers, ouvriers charpentiers, mais aussi bûcherons et scieurs de long...

Leur acharnement au travail et leur patience sans limites ont permis aux frères oblats d’implanter l’agriculture jusqu’au Cercle polaire !

Pour subvenir aux besoins alimentaires des missions du Nord-Ouest canadien, les frères durent se faire aussi chasseurs et surtout pêcheurs. Activités qui n’étaient pas sans dangers !

C’est dans leur ardente dévotion eucharistique et mariale que les frères oblats de Marie Immaculée ont puisé la force de leur vie héroïque et leur charité, jusqu’au martyre.

Le « petit frère » Kearney, 57 ans de mission au Cercle polaire : ses prières, ses pénitences, son humilité et... ses incomparables dons de conducteur de traîne à chiens !

Le frère Antoine Kowalczyk, surnommé le « frère-ave », résume à lui seul toutes les vertus et la dévotion des frères oblats de Marie-Immaculée.

La présentation de la pièce par frère Pierre vous fera connaître dans quel esprit elle fut écrite et le contexte historique de l’action, afin d’en goûter toutes les richesses.

Benoîte Rencurel est une petite paysanne innocente et pure, pieuse aussi. Après quelques grâces extraordinaires durant son enfance, elle recevra les visites d’une belle Dame, la préparant à sa mission...

La Sainte Vierge veut une chapelle au Laus, pauvre village reculé, sans aucune ressource. C’est impossible, protestera Benoîte ! Mais cela se fera, exactement comme Notre-Dame l’avait dit.

Une fois la chapelle construite et les pèlerinages organisés comme spontanément, Benoîte va être l’objet d’extraordinaires attaques du démon, parfaitement attestées... Mais Notre-Dame est la plus forte !

La ruine du sanctuaire, figure de la ruine de l’Église en nos temps d’apostasie, sera la grande épreuve de l’édifiante Benoîte, si courageuse et zélée pour le salut des âmes.

Tout semblait perdu. Fallait-il désespérer ? Non, la Sainte Vierge l’avait annoncé : Elle triompherait de Satan et le pèlerinage refleurirait, plus beau qu’avant la ruine.

Sous le généralat de Mère Slocombe, les Sœurs Grises s’étendirent dans l’Ouest canadien et aux États-Unis, dans la fidélité à l’esprit de sainte Marguerite d’Youville et de Mgr Bourget.

Saint Jean Eudes, l’un des prédicateurs les plus populaires du XVII^e siècle et l’initiateur du culte liturgique du Sacré-Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, a profondément influencé tous les saints fondateurs de la Nouvelle-France.

Jean de Brébeuf fut le fondateur de la mission des jésuites chez les Hurons. Son intelligence, sa force et sa douceur gagnèrent les cœurs des autochtones, mais aussi des jeunes pères jésuites dont il devint le modèle vénéré.

Après dix ans d’apprivoisement, si la moisson commence à mûrir, le danger iroquois se précise. Face à la menace, les missionnaires restent impassibles, désirant le martyre pour achever de féconder leurs travaux.

Les Iroquois prirent d’assaut les villages l’un après l’autre, massacrant les Hurons. Demeurés parmi leurs brebis, les Pères de Brébeuf et Lalemant, furent capturés. Commença pour eux un long supplice...

Isaac Jogues est un chef-d’œuvre d’humilité. Capturé une première fois par les Iroquois, torturé, il parvint à s’échapper. Envoyé de nouveau en mission chez ses bourreaux, il sera le premier martyr jésuite des Iroquois.

Pendant sa captivité chez les Iroquois, Isaac Jogues fut longtemps torturé. Le récit de sa passion, qu’il écrivit à ses supérieurs, nous montre les sentiments de son âme, s’appliquant à épouser ceux du Christ.

Disciple ardent du Père de Brébeuf, Charles Garnier fut un de ses premiers compagnons chez les Hurons. Il reçut la couronne du martyre qu’il désirait tant le 7 décembre 1649.

Noël Chabanel éprouvait une répugnance presque insurmontable pour les mœurs des autochtones. C’est par un héroïque vœu de stabilité qu’il en triompha, avant d’avoir la grâce de tomber en martyr le 8 décembre 1649.

Cet évêque de combat dressé contre le paganisme nazi est un modèle pour résister au totalitarisme encore plus corrupteur de notre société apostate !

Rejet de la Chrétienté canadienne française au profit d’un nationalisme laïque et socialiste : dès avant le Concile, le Québec est mûr pour la Révolution tranquille politique.

La Révolution tranquille consolida son emprise grâce aux manœuvres de René Lévesque, Robert Bourassa et Pierre-Eliott Trudeau, apparemment opposés, mais unis par une même volonté de détruire la Chrétienté canadienne française.

À l’instigation des jésuites de l’université et de leur évêque, les catholiques de Shanghai profitent de l’étonnante liberté de culte qui leur est octroyée par les communistes pour se préparer à la persécution.

Le Père Beda Tsang et l’abbé Jean Tung galvanisent la résistance au communisme de la jeunesse et du clergé de Shanghai. La persécution de la Légion de Marie entraînera des conversions !

Les étudiants catholiques de Shanghai s’opposent à l’arrestation des pères jésuites. Leur courage et leur piété se communiquent aux autres fidèles et les communistes doivent reculer.

Si les catholiques restent fidèles malgré l’arrestation des prêtres, la pression devient si forte qu’il est temps de se préparer à entrer dans la clandestinité et à garder la foi sans l’aide du clergé.

L’arrestation de Mgr Kiung est le point d’orgue de la persécution. Il sera expulsé de Chine en 1988, témoin de la foi catholique intégrale contre la politique de ralliement inaugurée par Jean-Paul II.

Deux exemples de courageuse fidélité face à la persécution démontrent que la vie chrétienne est une lutte contre Satan. Il nous faut apprendre à résister par la prière, la pénitence et la doctrine.

C’est dans sa famille de pauvres colons qu’Ovide Charlebois puisa la piété et les vertus qui feront de lui un missionnaire héroïque, tout désigné pour devenir le premier vicaire apostolique du Keewatin.

Mgr Charlebois se sachant l’instrument de la Sainte Vierge pour sauver les âmes, son zèle ne connut pas de limites ! Incroyables sont les fruits de son apostolat, malgré tous les obstacles, et Benoît XV lui-même...

La vie de Mgr Charlebois, modèle d’évêque pour la renaissance de l’Église, répond parfaitement aux demandes de Notre-Dame de Fatima, sans même qu’il en ait jamais eu connaissance !

Arrivée en 1648 à Québec à 16 ans, elle résistera héroïquement de 1652 à sa mort en 1668 à des obsessions démoniaques. Mais, favorisée de visions, elle offrira tous ses combats pour l’Église de Nouvelle-France.

Saint Joseph est le soutien providentiel de la Nouvelle-France dès sa fondation. Il va aider cette Chrétienté naissante à conserver la foi malgré les épreuves qui se succèdent.

Amicus va se trouver au nœud de la dénonciation d’un des événements majeurs du vingtième siècle : le ralliement doctrinal de l’Église institutionnelle à la Révolution.

L’incendie de Notre-Dame de Paris est un figuratif du cataclysme conciliaire, tandis que le combat des pompiers nous évoque celui de notre Père. Avec la certitude de la victoire, par l’Immaculée !

Mère Marie du Saint-Esprit, fondatrice en 1904 des Sœurs missionnaires de l’Immaculée-Conception, a ravivé l’esprit missionnaire au Canada, provoquant en cinquante ans plus de cinq mille vocations.

Par son père, officier de marine pieux, intelligent, cultivé et par sa mère, éducatrice remarquable, Georges de Nantes a reçu une éducation qui le préparait à sa vocation.

Entré au séminaire en 1943, Georges de Nantes eut la grâce de le connaître avant la révolution de 1944. Il y trouva aussi le maître qui le guida à travers toutes les controverses théologiques.

Curé de Villemaur, Pâlis et Planty, mais aussi jeune fondateur d’une communauté de moines-missionnaires, l’abbé de Nantes déploie un zèle infatigable et nous laisse un modèle de pastorale paroissiale.

Dès son discours d’ouverture, l’abbé de Nantes comprit que le Concile ferait une œuvre de subversion. Notre Père entreprit alors la seule défense légitime de la Foi par l’appel au magistère infaillible.

Seule une vie mystique ardente anime le zèle infatigable de notre Père et son courage héroïque. En témoigne la remise de son livre d’accusation au pape Paul VI !

Sous le pontificat de Jean-Paul II, dont les actes et les paroles justifièrent deux nouvelles démarches d’accusation, l’abbé de Nantes développa toute une doctrine de renaissance catholique.

Le combat contre la désorientation diabolique, au service de l’Immaculée, devait conduire l’abbé de Nantes à porter sa croix : calomnies, exil, enfin une longue maladie.

La sainte et extraordinairement paisible mort de frère Georges de Jésus-Marie, le 15 février 2010, au terme de six années de total anéantissement, est le sceau de sa sainteté.

Petite orpheline iroquoise, Tekakwitha, fut adoptée par son oncle, le chef de son village. Sa vie changea quand une robe noire vint pour y fonder une mission...

Le curé Hébert est un parfait exemple du clergé canadien-français du 19^e siècle, soucieux du salut des âmes autant que du bien-être de leur troupeau. C’est ce qui l’a conduit à promouvoir la colonisation du Saguenay.

Impressionné par la pureté de son âme, le missionnaire baptise Tekakwitha. Celle qui s’appelle désormais Kateri va subir la persécution de sa famille adoptive jusqu’à être contrainte de fuir.

À la mission Saint-François-Xavier, Kateri devient le modèle de tous, au point de former une sorte de communauté religieuse autour d’elle. Mais Dieu lui réserve l’apostolat de la souffrance...

L’émouvante mort de Kateri Tekakwitha, âgée de vingt-deux ans, est la mort d’une sainte. Aussi sera-t-elle est suivie d’une suite de miracles tant au bénéfice des autochtones que des colons français.

Bras droit dévoué de son évêque dont il se voulait le disciple, puis son successeur, Mgr Bourget se fit l’auxiliaire de Notre-Dame qui ramena miraculeusement les Canadiens français à l’Église en 1840.

Cœur d’or, très sensible aux misères qui accablaient son peuple, Mgr Bourget ne se contenta pas de faire venir d’Europe des congrégations religieuses, mais il en fonda quatre.

L’irrésistible développement du diocèse de Montréal et de l’Église canadienne-française à sa suite va se trouver compromis par le libéralisme qui s’insinue au sein même de l’épiscopat à partir de 1867.

Retraité, Mgr Bourget n’en combattit pas moins le libéralisme. La population lui montra sa vénération lorsqu’il quêta dans le diocèse pour en éviter la faillite et Dieu la récompensa par des miracles.

C’est la grâce qui fit de ce jeune breton, excessivement timide et maladroit, un oblat et un grand prédicateur du Sacré-Cœur au Québec. Tout commença par les premiers vendredis du mois à l’église Saint-Sauveur à Québec...

En 1908, le Père Lelièvre décida de corriger une anomalie : tous les hommes célèbres ont leur statue, pas le Sacré-Cœur ! Une fois ces statues installées solennellement, il eut l’idée d’y conduire en procession les foules…

Le Comité du Sacré-Cœur est la plus belle réalisation du P. Lelièvre : 72 ouvriers prêts à tout pour le Sacré-Cœur, afin de sauver les âmes. C’est grâce à eux que la maison de Jésus-Ouvrier put, en 30 ans, accueillir 60 000 retraitants.

Au rythme de trois groupes de vingt retraitants par semaine, les retraites prêchées par le Père Lelièvre remuèrent au plus profond la conscience et le cœur de 60 000 ouvriers. Une œuvre unique au monde.

Plein d’humour, le Père Lelièvre n’en était pas moins exigeant. Pas de demi-conversion, pas d’apostolat sans efforts continus de sainteté, pas de vie religieuse ou sacerdotale sans une parfaite obéissance.

Les dernières années de la vie du Père Lelièvre sont fort émouvantes. Ses forces diminuent peu à peu, mais pas son ardeur pour le Sacré-Cœur. Il s’éteint paisiblement le 29 novembre 1956.

Le fond de l’âme du Père Lelièvre est une immense reconnaissance envers ses parents, sa congrégation et, bien sûr, la Sainte Vierge et le Sacré-Cœur.

Si son enfance pauvre est illuminée par le sourire de sa mère, devenu orphelin à 12 ans, Alfred Bessette aura du mal à se trouver un emploi qui ne contrarie pas sa piété ardente. Mais un jour, saint Joseph se manifeste...

Entré chez les frères à 25 ans, malgré sa mauvaise santé, il reçoit l’obédience de portier et d’homme à tout faire au collège de Côte-des-Neiges à Montréal. Ce sera sa vie quotidienne pendant 40 ans.

Le premier miracle constaté du frère André a lieu en 1878. Sa réputation se répand parmi les familles des élèves puis dans Montréal, si bien que 12 ans plus tard, chaque jour, on lui amène plusieurs malades.

Frère André savait que saint Joseph voulait un sanctuaire sur la montagne en face du collège. Ses débuts furent modestes, mais dans toute la Province et aux États-Unis le thaumaturge du Mont-Royal était désormais connu.

La grande dévotion du frère André était la Passion de Jésus, mais aussi la Sainte Eucharistie qui en est le prolongement, et la dévotion la Sainte Vierge inséparable de celle à saint Joseph.