Nos historiens classiques, même nationalistes, se sont relativement peu intéressés à la seconde partie du Régime anglais. Cela s’explique par le rôle de premier plan que tint l’Église catholique durant toute cette période et par la difficulté de rendre compte du comportement des Anglais. Si nos conquérants demeurèrent toujours animés par une volonté d’assimilation, il est tout aussi évident qu’ils durent composer avec les Canadiens. Ces faits historiques viennent troubler le tableau simpliste, celui des méchants Anglais réduisant en esclavage un petit peuple admirable. La vérité est que le petit peuple a su se défendre, et même s’imposer sans révolution ni séparation, et cela grâce à l’Église !
Aussi convient-il, avant d’aborder la Confédération, de faire le point sur les acquis des chapitres précédents et de prendre la mesure de la vitalité de l’Église catholique avant l’installation à demeure du libéralisme au sein de la chrétienté canadienne.
Nous pouvons affirmer que la conquête anglaise n’a en rien entravé la vocation du Canada français. Ce ne sont pas les Anglais qui firent périr notre chrétienté canadienne-française…
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