L’ouvrage récent de l’historien Dominique Laperle, “ Entre Concile et Révolution tranquille : les religieuses au Québec, une fidélité créatrice ”, retrace l’évolution entre 1955 et 1985 de la congrégation canadienne-française des Sœurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie. Fondée par Mgr Bourget en 1843, cette congrégation était à la fin des années 1950 la plus florissante d’Amérique du Nord : 4500 religieuses scolarisaient 200 000 jeunes filles.
L’histoire de sa dévastation presque complète en deux décennies vient confirmer l’analyse de “ Lumen Gentium ” et du décret “ Perfectæ Caritatis ” sur la vie religieuse, faite par l’abbé de Nantes au lendemain du Concile, annonçant leurs funestes conséquences : « Ils ont interdit la sainteté aux religieux, sous prétexte d’ouverture au monde et de modernisation obligatoires. »
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