La mort édifiante de Kateri Tekakwitha, le Mercredi saint 1678, à l’âge de vingt-deux ans, entourée de toute la communauté de la mission Saint-François-Xavier, est immédiatement suivie par la disparition sur son visage des marques de la variole de son enfance et des terribles souffrances de sa dernière maladie. Puis une suite de miracles, tant au bénéfice des autochtones que des colons français, convainc les Pères jésuites d’écrire sa biographie et de rassembler les témoignages nécessaires à un procès de canonisation de celle qu’on appellera « le Lys des Agniers ».