En 1926, Pie XI condamne l’Action française. Ghéon ne se soumet pas. Dans les jours qui suivent, il écrit d’un jet Démos, esclave et roi qui, en fait, est une leçon de politique maurrassienne. Comment, au nom de la vraie religion, peut-on prétendre contraindre les Français à se rallier à un système politique non seulement stupide, mais funeste dans ses conséquences ?
Le premier acte rappelle que la république s’est installée en France par la terreur et l’intimidation. Puis il nous explique le fonctionnement de ce régime qui rend le « pays réel » esclave du « pays légal ». Démos ou monsieur Tout-le-Monde, va se laisser convaincre que c’est lui qui désormais gouverne par la magie de l’urne... mais l’art théâtral ouvre les yeux du spectateur.
Au deuxième acte, Ghéon nous dévoile les conséquences funestes de ce régime : anticléricalisme, immoralité, perte du sens du bien commun à commencer par le souci de la défense de la patrie. Vous serez impressionnés par le caractère pour ainsi dire prophétique, de cette pièce : ce que Ghéon imagina en 1927 se réalisa point par point dix ans plus tard.
Toutefois, Ghéon espérait que cette échéance tragique et inéluctable, si on ne se débarrassait pas de ce régime, finirait par ouvrir les yeux des Français... c’est le thème du troisième et dernier acte. Là, il s’est trompé. Il nous faudra attendre l’heure du triomphe du Cœur Immaculé de Marie et que le Pape se soumette à la politique du Ciel !
Titre du chapitre | Temps | |
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1. |
Présentation générale. |
0:00:05 |
2. |
Acte I. |
0:13:26 |
3. |
Acte II. |
0:27:42 |
4. |
Acte III. |
0:42:03 |
Démos esclave et roi (Henri Ghéon) - Démocratie - Démos - Politique - République française - Théâtre - Action française