Pour comprendre le pourquoi et le comment de cette marche inéluctable de la France vers une Seconde Guerre mondiale, comme si le sacrifice des millions de héros et de martyrs de la Première avait été vain.
En ouverture de camp, frère Bruno nous présente les Mémoires et Récits de notre Père, pour nous faire comprendre la naissance d’une vocation au sein d’une Église et d’une France naguère si belles !
L’Armée française a gagné la guerre, mais la République a perdu la paix. Les Quatorze points de Wilson, en ruinant l’équilibre européen au profit de l’Allemagne, nous entraîneront dans une nouvelle guerre avant vingt ans...
Trahison des Blancs de Russie et complicité avec les bolcheviques ; éviction de la France et de ses missionnaires du Levant au profit de l’Angleterre capitaliste... Voici la chronique honteuse d’une fausse paix.
Henri Ghéon mène une véritable « croisade pour un art chrétien », renouant avec la grande tradition du théâtre antique, médiéval et classique.
Henri Ghéon met en scène les plus beaux entretiens du pauvre errant, saint Alexis, avec son épouse qu’il quitta dans la nuit de leurs noces pour ne revenir que dix-sept ans plus tard, sans se faire reconnaître.
Genès, acteur célèbre au service de Dioclétien, se convertit au christianisme en travaillant le premier rôle du martyre d’Adrien, qu’il est amené à jouer devant l’Empereur...
Comme les autres pays d’Europe, le France d’après-guerre connaît une poussée nationaliste, soutenue par l’Action Française. Mais la collusion des francs-maçons et de la démocratie chrétienne en viendra à bout.
La condamnation de l’Action française marque le tournant de l’entre-deux-guerres. Le nationalisme intégral est voué à l’échec à cause du Pape, acquis aux idéaux démocratiques, ainsi que de Charles Maurras et son paganisme.
Nationaliste d’Action française, Ghéon se devait de montrer de la bonne politique sur scène. Son Démos, esclave et roi, pastiche d’Aristophane, est une critique mordante de la démocratie et une apologie de gouvernement « d’un seul ».
Rétrospective animée des polémiques d’Action française durant ces années d’entre-deux-guerres : Bainville, Maurras, Daudet, les camelots du roi, Henri Boegner...
« Rien à comprendre dans le monde... si nous ne plaçons plus haut notre espoir, dans la source de l’amour même : un Dieu qui aimerait. »
Le ralliement des papes aux pouvoirs d’origine révolutionnaire, de Léon XIII à Pie XI, à l’exception de saint Pie X, est la faute qui livre la France aux influences étrangères et à la décadence.
Notre Père évoque les figures des chefs de notre armée victorieuse et leur attitude face à la politique républicaine désastreuse d’après-guerre. Le seul homme à avoir le vrai souci du bien commun fut le maréchal Pétain.
L’abbé de Nantes nous explique ce que furent les différentes dictatures et quelle attitude l’Église adopta vis-à-vis d’elles : depuis les dictatures diaboliques jusqu’aux dictatures catholiques.
C’est la victoire du Cartel des gauches : un vent de folie révolutionnaire souffle sur la France, contré par la FNC et l’Action française. Mais de Rome vient le salut de la troisième République...
Le carcan du pays légal et de la franc-maçonnerie étouffe la France profonde des anciens combattants et de leurs familles, frustrés de la victoire et victimes d’un régime absurde et impie.
Notre Père retrace les péripéties de ce sursaut national du 6 février 1934 qui, à la suite de la révélation par l’AF de l’affaire Stavisky, faillit aboutir au renversement du régime républicain.
Notre Père démonte les rouages du crime maçonnique que fut l’assassinat du conseiller Prince, magistrat intègre, ancien combattant, catholique, dont le seul tort était d’avoir été témoin des exactions de Stavisky.
Hitler devient le Reichführer. Seul un redressement politique et moral pourrait sauver la France, mais après l’échec du 6 février 1934, la droite française, qui panse ses plaies, demeure divisée.
Durant tout l’entre-deux-guerres, le maréchal Pétain lutte pour le relèvement de la jeunesse et de l’Armée françaises, contre les hommes de la IIIe République, en prévision du conflit qui vient.
Après son refus de la grâce qui lui était offerte en 1934, la France est à la merci du Front populaire. Tandis qu’en Espagne, depuis février 1936, la terreur rouge se déchaîne.
Le film Raza est inspiré d’un roman écrit par Franco pour exalter « l’âme de la Patrie » et dédié aux jeunesses espagnoles qui ont versé leur sang pour sauver le pays de la menace communiste.
1936 marque en France l’année du Front populaire, tandis que l’Action française tente l’impossible pour conjurer la guerre qui vient. Mais rien n’arrête ce monde à la dérive, que Dieu va punir pour ses crimes.
Saint Gilles ou le saint malgré lui est une œuvre très dépouillée, où seuls comptent la psychologie des personnages et le rythme de la pièce, qui entraîne le spectateur dans l’intimité du saint.
C’est dans La vie profonde de saint François que l’esprit évangélique de Ghéon apparaît le plus visiblement. Le nouveau converti prêche les habitants d’Assise.
Entre-Deux-Guerres - Histoire de France - Histoire volontaire - République (IIIe) - République française - Vingtième siècle
