Le carcan du pays légal et de la franc-maçonnerie étouffe la France profonde des anciens combattants et de leurs familles, frustrés de la victoire et victimes d’un régime absurde et impie. Le manège tourne, les politiciens se succèdent. Après les folies du Cartel, c’est le “ mirage poincariste ”, puis l’ascension des modérés du centre droit, qui font le lit de la gauche en 1932. Désarmement, laïcisme, le pouvoir s’enfonce dans les scandales politico-financiers. L’Action française retrouve alors l’audience qu’elle avait avant-guerre et lors de la crise de 1926. D’autres ligues de salut public se créent, mais aucune n’a, autant qu’elle, le souci de l’intérêt national, l’intelligence des prévisions politiques et le courage de crier haut et fort dans la rue que la République nous conduit, désarmés, à une nouvelle guerre.
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