La condamnation de l’Action française marqua le tournant de l’entre-deux-guerres et sonna le glas de la paix en Europe. « Deux aspects de cette condamnation sont à distinguer, explique notre Père, selon qu’ils manifestent deux intentions, deux actions : l’Action française et l’Action catholique. Il y a eu ingérence de l’une dans l’autre et réciproquement. » La première, l’ingérence de Pie XI dans la politique française, fut un crime politique, visant à abattre le « nationalisme intégral » français au profit de la SDN, de l’Allemagne et de la démocratie chrétienne. La seconde s’explique par la cause religieuse de ce crime : le paganisme de Charles Maurras et le naturalisme de son école de pensée. Sœur Bénédicte nous livre ici le long cheminement de notre Père au sujet de ce drame, et sa méditation sur les desseins de la Sagesse divine.
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