Le même mode de scrutin électoral qui a assuré le succès de la droite en 1919 provoque la victoire du Cartel des gauches le 11 mai 1924. Un vent de folie souffle alors sur la France : mise en œuvre du programme maçonnique par le radical Herriot ; les cellules communistes se multiplient. Mais la FNC et surtout l’Action française s’opposent à la révolution en marche, avec le soutien de l’épiscopat français.
Painlevé, président du Conseil en avril 1925, envoie le maréchal Pétain au Maroc mater la révolte d’Abd-el-Krim, tandis que Briand s’installe aux affaires étrangères, pour sept ans ! L’illusion de son rapprochement franco-allemand se payera cher. Les finances vont de mal en pis... L’AF mobilise les foules. « Rien ne nous arrêtera plus », s’écrie Daudet. C’était sans compter les foudres romaines...
Entre-Deux-Guerres - Histoire de France - Histoire volontaire - République (IIIe) - République française - Vingtième siècle - Abd-el-Krim - Action française - Briand (Aristide) - Cartel des gauches (1924-1926) - Castelnau (Général de) - Chambre bleu-horizon - Communisme - Condamnation de l’Action française (1926) - Daudet (Léon) - Désarmement - FNC (Fédération nationale catholique) - Germanophilie - Guerre du Rif ( 1925) - Herriot (Édouard) - Liberté chrétienne - Locarno (accords, 16 octobre 1925) - Maroc - Pacifisme - Painlevé (Paul) - Pétain (Maréchal Philippe) - Pie XI (pape) - Poincaré (Raymond)