Comment expliquer qu’en l’espace de vingt ans, l’Armée française, qui était au sommet de son prestige en 1918, soit tombée dans un état de faiblesse telle qu’elle connut en 1940 la plus grande défaite de son histoire ? Les politiciens de la IIIe République finissante osèrent en attribuer la responsabilité au maréchal Pétain. C’est un mensonge, comme le démontre le livre de Pedroncini : Pétain, la victoire perdue, novembre 1918 - juin 1940. Perdue non par lui, mais par la République, imposant l’armistice prématuré, refusant au Maréchal son programme de chars et d’avions pour sauver la victoire, rognant sans cesse les budgets de l’armée, malgré ses avertissements. Il restait pourtant à son poste, disant : « L’honneur de servir la France est tel que je ne croirai jamais l’avoir épuisé. »
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