Notre Père retrace les péripéties de ce sursaut national qui faillit aboutir en février 1934 au renversement du régime républicain, corrompu et corrupteur. L’AF avait dénoncé la première la complicité de la classe politique avec l’escroc Stavisky. Le renvoi du préfet de police Chiappe mit le feu aux poudres. Les anciens combattants descendirent dans la rue pour crier leur dégoût d’un régime de voleurs et d’assassins. Sur la place de la Concorde, noire de monde, les gardes mobiles tirèrent... Bilan : 28 morts et 2000 blessés. Et ce sont eux, les bons Français désarmés, mitraillés, que l’on qualifia de “ fascistes ” et d’ “ assassins ” ! L’AF pouvait-elle, ce jour-là, forcer le destin et renverser la République ? Notre Père ne le pense pas, car les masses catholiques étaient à l’époque détournées du vrai combat politique par Pie XI, et le colonel de La Rocque jouait son jeu...
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