Approfondissant l’œuvre de saint Thomas, notre Père n’en demeure pas moins son disciple admiratif. En témoigne cet admirable éloge de la sagesse du Docteur angélique, qui décrit aussi bien le maître que le disciple !

En définissant la personne humaine par ses relations, l’abbé de Nantes remédie aux erreurs de son temps en portant le thomisme à son achèvement : il inaugure une nouvelle vision du monde !

Une initiation par notre Père, vivante et facile à suivre, à sa Métaphysique totale, qui est le remède à la théorie de Karol Wojtyla sur la transcendance de la personne humaine.

Une conférence de philosophie nous introduisant dans la crise qui secoua le XIII^e siècle : l’introduction d’Aristote dans les Universités. Fallait-il refuser, accepter ? Les enjeux étaient considérables !

Comment desserrer le carcan aristotélicien... et même thomiste, tout en gardant leurs acquis décisifs, pour découvrir un Dieu vivant, par un acte de foi dans l’Être, et par la Bible ?

Pour comprendre un être dans sa totalité, il faut étudier deux aspects complémentaires : sa nature et sa généalogie (ses relations).
Même Adam, de nature humaine, est défini comme « fils de Dieu » dans saint Luc !

Deux jeunes universitaires répondent aux questions de La Religion en vrai et vous permettront de comprendre l’œuvre de saint Thomas d’Aquin et ses limites, soulignées par l’école franciscaine. Mais la métaphysique relationnelle de notre Père résout la querelle d’écoles et servira demain à restaurer la Chrétienté.

C’est par l’Esprit-Saint, objet du rayonnement du Père et du Fils, que la création – nous ! – dont l’existence est inconcevable, est attirée vers notre Source. C’est sa mission !

Les philosophes admettent d’emblée leur propre existence, mais celle de Dieu, c’est fort compliqué !
Nous verrons que c’est juste l’inverse ! Comment existons-nous sans être une partie de Dieu ??

Avec cette métaphysique relationnelle, l’abstraction est supplantée par le concret historique !
Au lieu d’un Dieu transcendant, le Dieu biblique dans la pure tradition de saint Augustin et saint Bernard !

Premier précepte de notre morale relationnelle : un acte de foi, intellectuel, dans les bienfaits de Dieu, auteur de tout notre être. Les exigences pour garder cette Foi en découleront.

Ce n’est pas la religion qui va plus loin que la science, mais la métaphysique, qui touche notre esprit, capable d’embrasser le tout de notre existence !

Ni le savant ni le philosophe ne peuvent donner la raison de l’existence des êtres concrets. Seul le métaphysicien, en contemplation devant l’Être, peut ouvrir une voie.

Par cette philosophie existentielle – sans un mot de religion –, nous apprenons que l’être singulier dans l’histoire est l’œuvre de Dieu qui le pense dans tous ses détails !

Dieu crée dans le même temps l’unité et la complexité, la singularité et la totalité : ce que ni Aristote ni saint Thomas n’avaient osé imaginer ! Solution libératrice !

Avec Aristote, l’homme est sur des rails.
Avec notre métaphysique, l’homme est libre pour créer et avoir sa valeur.
Prodigieuse liberté qui en fait un petit Dieu !

Au bout de ma vie, je serai accueilli par cet Être, et dans la vie intime de Dieu à laquelle j’étais, depuis longtemps et sans le savoir, associé ! Sublime !

Dieu pense et veut chaque être dans singularité, oui ! mais dans l’ensemble, avec et pour les autres ! Ainsi est définie notre vocation dans le monde, unifiée.

Plutôt que la morale classique, individualiste, intellectuelle et surnaturelle, la morale de l’Alliance, totale ! dynamique ! communautaire !

Dieu nous a ouverts au monde dans son acte créateur même !
Maurras parlait de la société comme « d’une immense réciprocité de services ».
Même fondement métaphysique !

Après cette conférence, vous ne “ réciterez ” plus le Credo de la même manière ! Vous le méditerez, ébloui devant JE SUIS... tel Moïse devant le Buisson ardent !

L’apologétique, ou la défense et l’exposition de la foi chrétienne, est un régal pour le croyant et une préparation à l’adhésion pour l’incroyant !

Le Christ nous rachète sur la Croix par pure miséricorde. Mais, désormais, comment allons-nous participer à ce mystère de la grâce trinitaire et christique ? Quelle œuvre sera la nôtre ?

Plutôt excéder que défaillir dans la louange de Marie, reine puissamment dotée par son Fils pour remplir une mission universelle ! Pour toujours ! Et de toujours ? Énigme !

Raison ou Sagesse ? Le dilemme a passionné les philosophes grecs et médiévaux les plus géniaux. Notre Père nous les présente et les dépasse finalement, donnant la primauté... à la raison ou à la foi ?

Saint Thomas, dans cette hymne, exprime la richesse du mystère eucharistique ! Une perfection de forme et de fond !

Avec saint Bède le Vénérable, débordons d’enthousiasme pour la Vierge Marie, créature plus divine qu’humaine !

Dieu engendre son Fils pour Lui, son propre bonheur, et pour nous, afin de se faire connaître par Lui, Dieu fait homme, car « nous n’avons accès à Dieu que par Jésus-Christ ».

La métaphysique relationnelle à Dieu et à aux autres débouche sur trois interrogations essentielles auxquelles seule la foi peut répondre !

Nous abordons le plus haut domaine de l’intelligence humaine, butant sur des mystères insoutenables : l’Infini, le Fini ! Seule la religion chrétienne répond par la Révélation d’un Dieu PÈRE !

Oui, le Pardon est un décret de miséricorde de Dieu-Trinité, mais cette miséricorde n’est pas sans justice : c’est une justice de miséricorde !

Les œuvres du chrétien, non nécessaires dans l’absolu, ont leur place bien marquée dans sa vie et, par la communion des saints, dans celle de tous les pécheurs !

Un petit cours de philosophie pour comprendre les tenants du combat philosophique qui se déroula au XIII^e siècle entre deux tendances dont l’enjeu était la Sagesse !

Par le don de son Corps et de son Sang, Jésus veut nous être utile et agréable !

Plutôt que l’explication platonicienne de l’Incarnation, le Père préfère la vision thomiste célébrant l’union de Jésus et de Marie !

Allant du Cantique des Créatures au Discours divin, sur les pas du poète Hopkins, nous apprendrons comment sortir de soi pour être saisi par la beauté divine sensible au cœur !

Comprenons, par la Révélation, que Dieu est suprêmement Père, avec une âme de Père, engendrant de toute éternité un Fils. Nos existences ne s’expliquent que par cette vie intime !

En découvrant ce que fut la faute originelle qui nous plonge dans les turpitudes humaines, nous découvrons la grandeur de la pédagogie divine pour nous rapprocher de Lui : bouleversant...

Entrons dans l’explication du Credo pour nous assurer des fondements de notre Foi, contre toutes les réductions modernes. Oui, Dieu existe !

Contre la morale classique élaborée par Aristote et saint Thomas, l’abbé de Nantes prêche une morale totale prenant l’être dans sa double relation à Dieu et aux autres !

Ni naturelle, ni surnaturelle, la morale de l’Alliance est religieuse ! existentielle et universelle !

Notre morale relationnelle s’insurge contre l’opposition entre morales naturelle et surnaturelle, en privilégiant nos relations... naturelles constituantes, voulues par Dieu !

Évolutionnisme et créationnisme alimentent encore maintenant une guerre de religion ! À tort ! Suivons le Père qui trace une voie sûre à travers cent ans d’explications passionnées et souvent sectaires !

Amour et liberté : sujets brûlants, qui déchaînent une controverse passionnée entre les invités de notre émission. Où l’on apprécie la sagesse de notre Père, capable de répondre à toutes les questions de nos contemporains !

Saint Thomas enseignant la métaphysique d’Aristote a donné un soubassement naturel indestructible à notre foi qui la couronne ! Ainsi est évitée la cassure entre savants et mystiques, entre nature et grâce !

Devant les dominicaines de Pontcallec, le Père développe la raison profonde pour laquelle l’Église a toujours fait de la Croix l’objet de sa méditation et nous plonge dans la vérité de notre être.

Le sacrement de confirmation, nié par les protestants, distinct du baptême, fortifie le confirmant pour sa mission offensive et défensive dans le monde ! Le concile Vatican III lui redonnera son vrai sens !

Dès l’origine, l’Église a reçu le pouvoir divin de la réconciliation entre frères et avec Dieu, et l’a pratiqué. Après nos temps d’apostasie, la rénovation de ce ministère s’impose !

Le Concile a brisé l’unité de l’Église sur la foi en l’Eucharistie. Le Père prépare l’avenir en dégageant la richesse la plus profonde du dogme et de la liturgie !

Le dernier des sacrements pour accompagner le malade et le mourant comporte bien des ambiguïtés que le Père s’efforce de dégager pour en saisir l’intention profonde.

Après l’anathème, Vatican III devra réconcilier ! Mais comment trouver la vérité entre laxisme et sectarisme ? L’Église nous offre de nombreux contre-exemples et exemples pour nous guider !

L’homme étant un animal politique selon Aristote, il faut donc étudier la politique ou l’art du bon fonctionnement des sociétés humaines, depuis la famille jusqu’à l’au-delà des nations.

La science morale s’occupe de la bonne manière de conduire sa vie, en vue de notre bonheur. Une étude précise, ni kantienne ni religieuse, dont notre bonheur est l’enjeu !

Dieu, le parfaitement UN, existe-t-il ? Oui, preuves a posteriori à l’appui, une fois Kant réfuté. Qui est-il ? L’étude de ses relations avec nous en fait comme un Père !

Le secret de toutes les sociétés montantes ? Leur vie spirituelle !
Soyons donc fiers de connaître la vraie religion, catholique, et d’être en philosophie, aristotéliciens et thomistes !

Il faudra cinq siècles de débats acharnés avant que Pie IX ne proclame l’Immaculée Conception : une histoire passionnante de l’Église dans sa réflexion théologique !

L’étude de l’âme humaine, entretenant ressemblances et différences avec l’âme animale, nous révèle dans l’homme un être à la jonction de deux mondes, en attente de plénitude !

Saint Thomas a été, selon les époques, critiqué jusqu’à Vatican II qui l’a évacué au profit du modernisme. Or certaines critiques justifiées réclameraient un autre saint Thomas au service d’une vérité toujours plus riche.

Il faut être un bon théologien pour discerner dans la nouvelle messe les éléments qui permettent de la dire valide et licite, quoique dangereuse, et guider les fidèles dans cette bataille formidable !

Plutôt que de voir dans la Croix, l’œuvre de justice d’un Dieu exigeant réparation, le Père la montre comme l’acte de pure miséricorde, pour toucher notre cœur. Vision plus féconde !

Pourquoi notre Dieu qui est bon permet-il le mal ? Maître de l’Histoire, Dieu réalise son dessein, et s’il permet le mal, c’est pour en tirer un plus grand bien.

La méditation de la Croix nourrit notre foi, notre espérance et notre charité, transformant par là notre vie quotidienne.

La théologie de l’abbé de Nantes est existentielle : enrichie de toutes nos expériences humaines, relationnelles, voulues par Dieu afin que nous Le connaissions et L’aimions.

Croire en quelqu’un d’autre que soi ? Merveilleux remède pour l’orgueilleux qui ne croit qu’à son moi absolu !

En 1995, la découverte par l’abbé de Nantes du bienheureux Jean Duns Scot, théologien franciscain de la fin du XIIIe siècle, lui permit d’apporter une touche finale, décisive, à sa doctrine totale.

L’autonomie du politique et de la philosophie – au centre des débats du XIII^e siècle – ne signifie pas affranchissement de la religion. Les rois et les saints l’ont compris, pour le salut de tous ! Ce fut différent au XVII^e...

Dans cette tragédie où l’Église triompha, la suite des lettres entre Abélard, Héloïse et Pierre le Vénérable nous fait connaître les admirables fruits d’un tel drame !

Jésus ressuscité reste parmi nous jusqu’à la fin des temps, « d’une présence sous mode d’absence ».

Contre la révolution de l’introduction de l’aristotélisme dans la philosophie et la théologie, les docteurs franciscains rétablissent avec hardiesse et génie le primat de la Révélation, source de toute connaissance !

Qui nous interdit de penser que la Vierge Marie fut l’objet d’une création éternelle de Dieu ? Écoutez l’argumentation, qui vous laissera libre d’y croire !

Méditons sur la magnificence d’un Dieu se révélant comme un Père, un Fils et un Ami !

La Messe, c’est revivre le dialogue du Christ avec le bon larron : « Aujourd’hui, tu seras avec moi au Paradis. »

Toutes les créations de Dieu partagent les mêmes lois ; donc le Ciel et la terre ! Exultons donc de joie en voyant Jésus quitter la terre pour le Ciel.

Dominus tecum, dit l’Ange à la Vierge : c’est son secret, qui la rend créature plus divine qu’humaine et nous jette à ses pieds, inlassablement !

La Vierge Marie médiatrice de toutes grâces ? Alors Jésus ne suffit donc pas ? La réponse de saint Thomas est savoureuse !

En ce mois du Sacré-Cœur, désirons comprendre le Cœur eucharistique de Jésus qui voulut la Croix pour l’Eucharistie !

Sans l’union intime de Jésus et Marie, nous ne pourrions avoir accès à l’amour de Jésus !

Comment ne pas aimer Jésus au Cœur transpercé d’amour pour nous ?

En la fête de l’Immaculée Conception, pensons à l’éternité de Marie, présidant à la création des Anges et du monde, pour sa plus grande gloire et celle de Dieu Père !

Le rôle incomparable de la Vierge Marie dans le développement du drame qui se joue dans le temps justifierait bien sa préexistence...