Contrairement aux modernes, l’Église a toujours placé le Crucifix comme objet principal et constant de sa méditation. Pourquoi ? À côté d’une raison superficielle, le Père en développe, devant les dominicaines de Pontcallec, la raison profonde, à partir d’une définition de notre vie qui est un combat constant entre le péché et la grâce :

– le péché, vu avec le pessimisme radical et juste de saint Augustin, qui fait crier grâce vers le Crucifié ;

– la grâce, avec l’optimisme surnaturel de saint Thomas, qui fait chanter Magnificat vers le Crucifié.

Telle est la condition humaine illustrée par le mythe d’Orphée et Eurydice...