Les conditions de la réussite de la fondation de la Nouvelle-France démontrent que Dieu a un dessein particulier sur ce “ petit peuple ” à qui il confie la conversion du continent. À travers le Régime anglais, puis celui de la Confédération et jusqu’à nos jours, ce dessein se continue, visible à travers mille aléas que l’analyse par l’abbé de Nantes de l’histoire de l’Église contemporaine et sa doctrine politique permettent de comprendre. Au-delà de l’actuel échec se dessinent les conditions de son renouveau et de sa réussite.
Après la victoire anglaise, l’évêque de Québec prit résolument le parti de se soumettre au nouveau pouvoir, conformément à la morale catholique. En outre, Lord Durham recommandait à Londres de faire perdre aux Canadiens leur « infériorité catholique et française ». Le projet échoua complètement grâce au Cœur Immaculé de Marie et à son instrument, le saint évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget.
Nos historiens classiques, même nationalistes, se sont relativement peu intéressés à la seconde partie du Régime anglais. Cela s’explique par le rôle de premier plan que tint l’Église catholique durant toute cette période et par la difficulté de rendre compte du comportement des Anglais. Si nos conquérants demeurèrent toujours animés par une volonté d’assimilation, il est tout aussi évident qu’ils durent composer avec les Canadiens.
L’Église catholique fut l’élément moteur de notre histoire, à partir de la renaissance catholique de 1840, grâce aux nombreuses communautés religieuses et aux institutions qui ont vu le jour sous Mgr Bourget. Les véritables responsables de l’échec de cet élan de restauration sont le cardinal Taschereau et le pape Léon XIII.
Maurice Duplessis révolutionna la politique canadienne en mettant fin à l’hégémonie libérale au Québec. Il entreprit un formidable développement de sa Province, suscitant l’opposition des libéraux et des gens d’affaires.
13e chapitre de l’histoire volontaire du Canada français, survolant les années 1960-1968, de la victoire de Jean Lesage au provincial à celle de Pierre-Elliot Trudeau au fédéral. Leçon très instructive sur la mécanique révolutionnaire.
La Révolution tranquille a porté un coup fatal à la chrétienté canadienne-française au début des années 1960. Mais sous quelles influences a-t-elle pu se faire ? Qu’est-ce qui a empêché les nationalistes canadiens-français de s’en défendre efficacement ?
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