L’expansion de la Nouvelle-France, dont nous avons retracé les grandes lignes dans la première conférence, est un fait d’histoire incontestable qui illustre le génie colonisateur français, capable de s’attirer la sympathie des peuples autochtones. Il serait pourtant fâcheux d’en rester à cette étude purement “ nationaliste ” pour en ignorer le ressort profond, qui est religieux : c’est un idéal de chrétienté missionnaire qui anima les fondateurs de la Nouvelle-France, du moins après 1632, comme le démontre cette deuxième conférence.