Il est temps de conclure, en faisant appel au jeune abbé de Nantes qui dans l’orage tenait tête, au moins intellectuellement et spirituellement, à la subversion révolutionnaire et progressiste. Certes, un arbre n’arrête pas le vent dans la plaine, « mais, écrivait-il, si chacun de nous porte la haine de ces nuées malfaisantes, nous formerons une muraille pour défendre la cité chrétienne ». Dans sa chronique de politique religieuse à Aspects de la France, le jeune abbé de Nantes, alias Amicus, a compris qu’avant d’être une politique, la démocratie chrétienne est une religion antichrist, une hérésie, en même temps qu’un schisme, car elle désengage l’Église de toutes ses fidélités traditionnelles et la met au service de la Révolution. Avec sa foi pure, son amour brûlant de l’Église et de la France, il lui oppose une politique « totale », empirique et mystique, en vue de la pleine restauration d’une Chrétienté sacrale.
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