« Nous sommes entrés en 1944 dans un monde faux, où non seulement les idéologies des partis étaient trompeuses, mais encore, mais surtout, l’analyse des événements, la description des faits étaient mensongères », écrivait l’abbé de Nantes en 1962.
Par son labeur de prison accepté en esprit d’expiation, comme le petit roi Louis XVII, le Maréchal a payé la dette de son peuple. Encore faut-il que celui-ci le reconnaisse et se tourne avec vénération vers son sauveur.
L’Épuration s’étendit aussi aux hommes de lettres. Dans ce climat de terrorisme intellectuel, deux exceptions : Jacques Perret et surtout l’abbé de Nantes, par ses articles de critique littéraire et de politique religieuse parus sous le pseudonyme d’Amicus.
Frère Scubilion nous raconte la descente aux enfers de l’Afrique française à travers l’exemple de Madagascar, où la France avait accompli depuis le XVIIe siècle une belle œuvre missionnaire et civilisatrice. Jusqu’à la “ libération ” gaulliste.
Chronique du long chemin de nos héroïques soldats, « sentinelles avancées dans leur poste lointain, troupes d’élite de la vraie France, tomber trahis et abandonnés de tous, sur une terre mal défendue » (G. de Nantes).
Il faut revivre au jour le jour les phases de la bataille de Diên Biên Phu pour comprendre le crime de la République et mesurer l’héroïsme de nos soldats qui se battaient pour la défense de la Chrétienté d’Indochine.