Sous la protection de l’État français, la foi et la piété populaire se réveillaient en France, associant vénération du vieux Maréchal et culte des deux grandes saintes de la Patrie : Jeanne de Domrémy et Thérèse de Lisieux. Les élites du pays voulurent également renouer avec notre grande tradition missionnaire et coloniale. Cependant, pour étayer ce “ grand retour ” à Jésus et Marie, il manqua une doctrine forte du nationalisme catholique qui, seule, pouvait faire pièce aux idéologies subversives prônées d’un côté par les “ collabos ” de Paris, pour la plupart païens et anticléricaux, de l’autre, par les résistants gaullistes et démocrates-chrétiens qui n’hésitaient pas, eux, à collaborer avec les communistes. En 1944, la “ libération ” vit le triomphe des pires et l’épuration de l’élite catholique et française. Mais, dans le secret de son séminaire, Georges de Nantes recevait en enfant de l’Église le dépôt de cette Tradition sacrée, et « cette livraison discrète des trésors anciens à un esprit nouveau, c’était un échec à la révolution ! »
Titre du chapitre | Temps | |
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1. |
Le Maréchal Pétain, tête du corps mystique. |
0:00:05 |
2. |
Les fausses mystiques. |
0:14:35 |
3. |
La “ mystique ” officielle. |
0:30:08 |
4. |
En attente d’une mystique. |
0:47:57 |
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