C’est à Mgr Bourget, évêque de Montréal de 1840 à 1875, que nous devons la renaissance de la Chrétienté canadienne. Il fut ensuite l’ardent adversaire du libéralisme dont il prévoyait les funestes conséquences.
Bras droit dévoué de son évêque dont il se voulait le disciple, puis son successeur, Mgr Bourget se fit l’auxiliaire de Notre-Dame qui ramena miraculeusement les Canadiens français à l’Église en 1840.
Cœur d’or, très sensible aux misères qui accablaient son peuple, Mgr Bourget ne se contenta pas de faire venir d’Europe des congrégations religieuses, mais il en fonda quatre.
L’irrésistible développement du diocèse de Montréal et de l’Église canadienne-française à sa suite va se trouver compromis par le libéralisme qui s’insinue au sein même de l’épiscopat à partir de 1867.
Retraité, Mgr Bourget n’en combattit pas moins le libéralisme. La population lui montra sa vénération lorsqu’il quêta dans le diocèse pour en éviter la faillite et Dieu la récompensa par des miracles.