Quelle découverte que la merveilleuse figure de cette sainte, née juive prussienne en 1891, morte carmélite catholique en camp de concentration en 1942 ! Frère Bruno nous raconte sa vie : comment, ayant perdu sa foi juive, la soif de vérité devint sa seule prière ; puis, un jour, pendant la Grande Guerre, la lumière du Christ lui apparut dans le mystère de la Croix ; elle entra alors dans l’Église catholique, véritable “ Israël de Dieu ”, pour y découvrir le secret de sa vocation personnelle de victime d’holocauste pour son peuple. « Ô combien mon peuple devra souffrir, avant qu’il ne se convertisse ! » Elle fut l’une des premières à dénoncer le danger nazi et en mourut victime le 9 août 1942, « comme l’or au creuset, comme un parfait holocauste » (Sg 3, 6).
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