Oratorio de frère Henry de la Croix.

La crèche de cette année illustre le rosaire, vécu par sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, à travers trois tableaux : les mystères joyeux, douloureux et glorieux.

Les saints sont des montagnes, mais sainte Thérèse les dépasse toutes ! Qu’elle nous donne son esprit d’enfance pour que nous ne désirions plus que faire plaisir à Jésus.

Frère Bruno nous fait savourer toutes les facettes de la sainteté tellement incomprise de « la plus grande sainte des temps modernes » (saint Pie X) en commentant avec émotion les quinze scènes inoubliables de l’oratorio.

La plus grande sainte des temps modernes, ayant reçu des grâces particulières sur « la profondeur des trésors cachés dans la Sainte Face », a beaucoup à nous apprendre.

Dieu a voulu que deux grandes saintes jouent un rôle privilégié dans l’orthodromie divine annonçant le grand combat apocalyptique du XX^e siècle, Thérèse de Lisieux et Marie du Divin Cœur.

C’est en aimant son papa que sainte Thérèse de Lisieux a appris à aimer Dieu le Père. La voie d’enfance spirituelle consiste avant tout à s’abandonner à Dieu le Père comme un enfant.

Il est dans le dessein de Dieu de donner le premier rôle à l’Immaculée. En témoignent les apparitions de Notre-Dame, en France, tout au long du XIX^e siècle : c’est le grand combat de l’Immaculée qui écrase la tête du dragon.

Du jeudi 19 au dimanche 22 avril, nos jeunes phalangistes ont eu la grâce de mettre leurs pas dans ceux de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de ses admirables parents, « plus dignes du Ciel que de la terre ».

Sainte Thérèse illustre à merveille la sagesse morale chrétienne : tout faire par amour, en accord avec la loi naturelle !

Pauvreté, obéissance, chasteté : ce siècle fut grand par ces vertus dont il a trouvé les conditions dans le monde issu de la Révolution et l’Empire. Ce mal a servi un bien.

Allant du Cantique des Créatures au Discours divin, sur les pas du poète Hopkins, nous apprendrons comment sortir de soi pour être saisi par la beauté divine sensible au cœur !

Qu’est-ce que l’esthétique hyperbolique ? La présence de la Gloire de Dieu dans notre vie et la volonté qu’elle s’étende à tout l’univers ! Exaltant !

Le but du prédicateur est de nous ouvrir le secret de cette âme fragile et forte : aux tourments existentiels, elle apporta toujours la réponse de foi catholique.

Le destin de Marie Noël est celui d’une âme écartelée qui nous émeut par la puissance et la vérité des cris de sa nature et sa réponse catholique.

La réaction de Mgr Athanasius Schneider au document d’Abou Dhabi signé par le Pape et l’imam d’El-Azhar, est une divine surprise dans cette apostasie où s’enfonce l’Église.

Alors que les fléaux du libéralisme, du laïcisme et de l’humanisme athée dévorent le monde, on assiste, plein d’espérance, à une Contre-Réforme et une Contre-Révolution spontanées !

Année 1900 : année tournante où se joua l’avenir de la France, de l’Église et du monde. Tout était possible. Ce fut l’échec. Pourquoi ? Il faut savoir !

« Toi, du moins, tâche de me consoler. » Le thème de la crèche cette année se résume en cette petite phrase de Notre-Dame à Pontevedra, qui nous mobilise tous.

Le Ciel de sainte Thérèse : « Aimer, être aimée et revenir sur terre pour faire aimer l’Amour ! »
Quel génie métaphysique et mystique !

Mgr Charlebois se sachant l’instrument de la Sainte Vierge pour sauver les âmes, son zèle ne connut pas de limites ! Incroyables sont les fruits de son apostolat, malgré tous les obstacles, et Benoît XV lui-même...

Continuons avec nos pèlerins la route vers Rouen avec Jeanne : mais, après Reims, c’est l’heure des Ténèbres affrontées à la Foi lumineuse et héroïque de cette martyre de la religion royale !

Plutôt excéder que défaillir dans la louange de Marie, reine puissamment dotée par son Fils pour remplir une mission universelle ! Pour toujours ! Et de toujours ? Énigme !

La Croix, suprême folie pour le monde, est la suprême sagesse car elle la Voie, la Vérité et la Vie !

Marie, montée au Ciel dans une extase d’amour, s’inquiète jusqu’au Jugement dernier de ses enfants nés et à naître !

La sainte Vierge et saint Joseph n’étaient pas des charismatiques. Ni sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et le Père de Foucauld ! À leur suite, nous ne voulons pas le clinquant mais le vrai.

Quelle fut l’attitude de l’Église face à la Révolution ? Malgré la trahison des libéraux, une résistance héroïque, sous la bannière de l’Immaculée !

Pour mieux prouver son amour à Jésus, sainte Thérèse désirait vivre au temps de l’Antéchrist. Telle est notre condition. Le Père nous apprend à reconnaître et profiter de cette grâce !

Ne craignons pas de lire les dialogues d’amour de Jésus et de sainte Catherine ! Ils sont un puissant attrait vers le Ciel !

À mesure que se rapproche le 13 mai, l’angoisse de manquer à la Vérité est une vraie torture dont la force de sainte Thérèse est le remède.

Jeanne d’Arc fut une sainte humiliée, luttant seule contre la duplicité. À nous de prendre notre croix, seul chemin, explique saint Hilaire, pour aller à la Gloire !

Aimons et imitons la Vierge Marie dans sa pureté et son humilité !

La prière de sainte Bernadette – un vrai traité de théologie ! – nous emporte le cœur vers le Ciel !

Nos modèles en ce début d’année liturgique : l’Immaculée, saint Jean Baptiste et sainte Thérèse !

Que de saintes virginales au XIX^e siècle pour préparer le triomphe de la Vierge Marie et nous remplir de confiance !