À l’occasion du XVIIIe Congrès d’octobre 1987, notre Père traite du schisme de Mgr Lefebvre qu’il dénonçait depuis vingt ans, mais qui n’était pas encore consommé. Il le sera moins d’un an après, le 30 juin 1988, lors du sacre des quatre évêques lefebvristes.
Notre Père aborde cette critique du schisme en choisissant le mode de démonstration le plus précis. Il procède à l’étude littérale de la Lettre de Monseigneur, du 27 avril 1987, à ses communautés. Dans cette lettre en deux parties, Mgr Lefebvre, d’abord et sommairement, tire de ses récents rapports avec Rome la conviction que règne là-bas « une apostasie pratique », qui « mène à l’apostasie générale ». Puis il tire du fait de cette apostasie la mauvaise conséquence, contre laquelle notre Père n’a cessé de prémunir ses lecteurs, qui consiste à vouloir sauver son œuvre, en se séparant juridiquement de l’Église.
Notre Père montre avec une très grande rigueur et objectivité que les termes mêmes de cette Lettre constituent de la part de Mgr Lefebvre un aveu évident de schisme.
Concile Vatican II - CRC (Contre-Réforme catholique) - Intégrisme - Traditionalisme - Écône - Église - grande Apostasie - Incardination - Juridiction des sacrements - Juridictions - Lefebvre (Mgr Marcel) - Lettre de Monseigneur à ses communautés (27 avril 1987) - Sacrements - Schisme - Schisme intégriste - Validité