Le Saint Suaire a été l’objet de la vénération des fidèles dans la communauté primitive, « comme le linge le plus important et le plus précieux. » C’est à ce titre qu’il a été conservé et nous a été transmis de génération en génération à travers des étapes de mieux en mieux connues, grâce à des recherches positives.
Le Saint Suaire est un cinquième Évangile. Frère Bruno est intarissable sur ce sujet, parce qu’il n’a d’autre ambition, à l’école de notre Père, que de se faire l’écho de la tradition de l’Église, qui conserve et vénère depuis deux mille ans ce Linge sacré où apparaissent les authentiques vestiges des souffrances de son Époux divin en sa douloureuse Passion.
On reconstitue ainsi le parcours que suivit le Saint Suaire au cours de l’histoire : de Palestine jusqu’à Lirey en Champagne. Les clarisses de Chambéry ayant été chargées de réparer les dommages subis pendant l’incendie de 1532, on a conservé leur témoignage plein de dévotion compatissante. Qu’il soit nôtre en ce temps de Pâques !