La Chrétienté médiévale est fille de saint Augustin. Quinze siècle plus tard, il revit en l’abbé de Nantes, pour la faire renaître avec davantage de splendeur encore !

Contre l’arianisme, la foi catholique établit qu’un Dieu unique, bien vivant, bien concret, est aussi Trinité vraie, bien vivante, bien concrète, sans contradiction. Là est le Mystère...
Nous avons d’étonnantes leçons à recevoir des rares confesseurs de la foi de Nicée, dans le revirement de l’épiscopat universel et la chute du Pape au IV^e siècle !

Que l’Église des siècles à venir restaure la vision cyrillienne et l’accorde enfin au dogme romain ! Qu’ainsi soient rétablies la symphonie et la paix entre les deux moitiés de la Chrétienté désunie !

Saint Augustin, l’optimiste qui remet sa destinée d’homme pécheur et faible entre les mains de Dieu souverain qui s’est incarné et livré pour nous sauver tous !

Dans l’histoire de l’Église, l’efflorescence de la vie religieuse s’accompagne d’un accroissement de la dévotion à la Sainte Vierge. À l’inverse, lorsque ce culte décline, c’est mauvais signe pour l’Église !

Notre Père nous découvre, en saint Irénée, un saint de contre-réforme, dans ce qui fit l’essentiel de sa vie : la lutte contre le gnosticisme, hérésie triomphante dans l’Église aujourd’hui. Il fut aussi l’apôtre de l’apaisement entre Grecs et Latins sur la date de Pâques.

Notre Père aimait beaucoup saint Cyrille : ce grand docteur de l’Incarnation du Verbe à qui l’on doit aussi le dogme de la Maternité divine de la Très Sainte Vierge.

Voici la figure forte et attachante de saint Augustin, moine et évêque, vrai mystique et vrai intellectuel, pour l’honneur de Dieu, l’écrasement des hérésies et le salut des âmes.

Saint Jean Damascène avait compris, dès le milieu du VIII^e siècle, que l’islam n’était rien d’autre qu’une hérésie... chrétienne. Ce que les travaux de frère Bruno sur le Coran confirment aujourd’hui.

Notre Père a si bien compris saint Augustin qu’il peut sans peine prêcher selon le cœur et le style de ce grand évêque, mystique et humaniste, dont il vécût, dans un parallèle si étonnant, les mêmes combats, au service des mêmes causes et pour le même amour.

Plutôt que l’explication platonicienne de l’Incarnation, le Père préfère la vision thomiste célébrant l’union de Jésus et de Marie !

Pour comprendre un être dans sa totalité, il faut étudier deux aspects complémentaires : sa nature et sa généalogie (ses relations).
Même Adam, de nature humaine, est défini comme « fils de Dieu » dans saint Luc !

Voici la figure forte et attachante de saint Augustin, moine et évêque, vrai mystique et vrai intellectuel, pour l’honneur de Dieu, l’écrasement des hérésies et le salut des âmes.

« Dieu est plus intime à moi-même que moi. » Tout mon être et ma liberté même ne sont que par sa grâce ! Mystère redoutable aux méchants, mais combien consolant pour les enfants de Marie !

Le Nom de Jésus est porteur de son mystère : Dieu est notre Sauveur. Aimons à l’invoquer avec tendresse.

C’est un honneur, en ces temps si troubles, de renouveler nos engagements d’attachement au Christ et de renoncement à Satan.

Jésus ressuscité reste parmi nous jusqu’à la fin des temps, « d’une présence sous mode d’absence ».

La fête de Pâques représente le type de toutes nos épreuves : passer par la mort pour ressusciter avec le Christ !

Jésus remontant au Ciel laisse ses Apôtres dans la joie retrouvée du Paradis, qu’ils reportent dans leur vie présente ! Vivons-en nous aussi !

Avec les commentaires du Père, l’homélie de saint Pierre Chrysologue sur le désir de voir Dieu peut enflammer les cœurs !