L’œuvre de Léon XIII fut calamiteuse : le Ralliement auquel il contraignit les catholiques fut la cheville ouvrière du maintien de la République en France.

L’entente entre mission et colonisation fut la clé du prodigieux renouveau missionnaire au XIX^e siècle. Le rejet de cette sagesse sous l’influence du libéralisme fut la cause de leur ruine.

Face aux menées de l’anticléricalisme, la droite catholique française est en pleine décomposition. La hiérarchie libérale-catholique veut museler ses adversaires : « C’est avec le Pape vivant que nous devons être » !

L’intelligence et la fermeté de caractère de Mgr Freppel lui firent dénoncer les véritables responsables de la ruine de la France, de 1870 à 1892.

Fruit de trente ans de recherches, ce dernier tome de frère Pascal sur Mgr Freppel nous révèle un précurseur de notre Père, un maître incontournable de toute contre-révolution catholique.

Léon XIII est un pape diplomate. Pour quels fruits ? L’analyse systématique de son action politique, pays après pays, impose de conclure : ce pape fut le fossoyeur de la Chrétienté.

Mgr Freppel va déployer une énergie tous azimuts, dans son diocèse et à la Chambre, sans relâche ni compromis avec les libéraux soutenus par Rome. Seul il s’opposera au Ralliement de Léon XIII !

Craint par la république, haï par ses confrères libéraux, Mgr Freppel est en revanche très aimé de ses prêtres : « heureux et fiers d’avoir à leur tête un chef aussi vaillant, un guide aussi éclairé, un évêque que tout le monde nous envie. »

Complaisance vis-à-vis de la République, sévérité contre les catholiques intégraux... La conclusion s’impose : « Le Pape est libéral. »