Commentant le second tome des Mémoires et Récits, frère Bruno nous fait admirer à quel point notre Père fut au séminaire l’enfant légitime de cette Église fidèle d’avant la Libération-révolution de 1944.

Engagé dans les Chantiers de jeunesse, Georges de Nantes participa au redressement de la Révolution nationale : rude apprentissage ! L’Église prit le relais, maternelle, lors de son entrée au séminaire : il en est le fils légitime !

Entré au séminaire en 1943, Georges de Nantes eut la grâce de le connaître avant la révolution de 1944. Il y trouva aussi le maître qui le guida à travers toutes les controverses théologiques.

Très tôt Georges de Nantes comprend que sur la définition de la personne humaine reposent deux conceptions de la vie : le culte de Dieu ou le culte de l’homme.

En définissant la personne humaine par ses relations, l’abbé de Nantes remédie aux erreurs de son temps en portant le thomisme à son achèvement : il inaugure une nouvelle vision du monde !

Notre mouvement ? Aussi loin de l’hérésie que du schisme : juste catholique, mais contre la prétendue réforme de Vatican II que le Pape, pasteur du troupeau, doit condamner !

Par ses parents, par ses maîtres, Georges de Nantes est enfant de Marie. « Ce n’est pas une dévotion, c’est la réalité, c’est la reconnaissance des enfants pour Celle qui les a enfantés au Calvaire. »

La Foi, c’est vertigineux ! Georges de Nantes l’a reçue à son baptême et elle a jeté sur toute sa vie et son univers une lumière éblouissante de vérité, entretenue par un colloque intime avec Jésus et Marie.

L’abbé de Nantes a accompli un parcours sans faute ! Pour s’en convaincre, il suffit de retracer sa vie et ses combats.

La consolation à l’évocation d’un souvenir du séminaire en 1945 associant des saints persécutés – et le prédicateur lui-même – est d’être dans le droit chemin vers le Ciel !