Humble frère enseignant, devenu fondateur du département de botanique de l’Université de Montréal et du Jardin botanique, frère Marie-Victorin a su éveiller l’intérêt pour les études scientifiques au Canada français.

Deux amours nourrissent la vocation du jeune Georges de Nantes : l’Église de ses maîtres et du bon curé de Chônas, et la France du Maréchal Pétain. Ils se rejoignent dans celui de Jésus-Christ.

Qui nierait aujourd’hui le fiasco de l’Éducation nationale de la République ? Les voies du salut sont heureusement bien repérées, pour le renouveau de l’école et, par suite, de l’âme de la France !

Par son père, officier de marine pieux, intelligent, cultivé et par sa mère, éducatrice remarquable, Georges de Nantes a reçu une éducation qui le préparait à sa vocation.

Par ses parents, par ses maîtres, Georges de Nantes est enfant de Marie. « Ce n’est pas une dévotion, c’est la réalité, c’est la reconnaissance des enfants pour Celle qui les a enfantés au Calvaire. »

La Foi, c’est vertigineux ! Georges de Nantes l’a reçue à son baptême et elle a jeté sur toute sa vie et son univers une lumière éblouissante de vérité, entretenue par un colloque intime avec Jésus et Marie.

« Qui n’a pas vécu avant 1789 n’a pas connu la douceur de vivre », douceur dont la source est catholique, royale et communautaire !

L’entente entre mission et colonisation fut la clé du prodigieux renouveau missionnaire au XIX^e siècle. Le rejet de cette sagesse sous l’influence du libéralisme fut la cause de leur ruine.