Notre Père vit dans la Déclaration Nostra Ætate sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes, « l’ultime tragédie du salut et de la perdition des hommes. » Pourquoi ? Parce qu’on reconnaît en toute religion quelque valeur spirituelle, pire, le devoir pour chacune d’elles de constituer le ferment d’une fraternité universelle.
Quant au Décret Ad Gentes, il sonne le glas des missions catholiques ! Il ne s’agit plus pour les missionnaires d’aller évangéliser les païens, mais il incombe à chacun d’entre nous de rendre tous les hommes solidaires, dans un genre humain réconcilié et fraternel.
De quoi désespérer si le Cœur Immaculé de Marie ne devait bientôt rallumer la divine flamme de l’épopée missionnaire !
Autodafé (Georges de Nantes) - Concile Vatican II - Nostra Ætate - Fraternité - Fraternité universelle - Interreligion - Religions mondiales