Durant l’hiver 1917-1918, le général Pétain dota l’Armée française des moyens qui lui assureraient la victoire. Restait cependant à encaisser les dernières attaques allemandes, les plus terribles de la guerre. Le pacte d’assistance mutuelle qui nous liait aux Anglais fonctionna parfaitement jusqu’en mars 1918. Mais quand ils furent enfoncés, nos alliés battirent en retraite vers les ports, réclamant sans cesse des renforts. Pétain posa ses conditions. Mal lui en prit : à la conférence de Doullens, il se faisait “ coiffer ” par Foch, nommé généralissime des armées alliées sur proposition de Clemenceau.
Au Chemin des Dames, le 27 mai, le front français céda. Duchêne, couvert par Foch, n’avait pas appliqué la directive de Pétain sur la défense en profondeur... Pétain fit face, organisant la résistance, préparant la contre-offensive. Ceux qui lui obéirent durant l’attaque en juillet furent victorieux.
Allemagne - Armée française - Grande Guerre (Première Guerre mondiale) - Histoire de France - Pétain (Maréchal Philippe) - Vingtième siècle - 1918