1916 a vu se creuser l’opposition radicale de deux stratégies. L’une, celle de l’ “ offensive à tout prix ”, a été appliquée notamment lors de la grande offensive franco-britannique, provoquant des massacres de dizaines de milliers d’hommes pour un résultat nul. L’autre était la stratégie de Pétain : préparation des attaques, organisation de la défense, noria des combattants en première ligne... Appelé à la rescousse à Verdun par le général de Castelnau, jusqu’à ce que Joffre, prenant ombrage de sa gloire croissante, l’écarte en le nommant chef du Groupe d’Armées du Centre. Verdun fut alors abandonné aux initiatives intempestives de Nivelle et Mangin. Ce fut l’abattoir. Pétain dut contraindre ses généraux à suivre sa méthode. Deux mois plus tard, c’était la victoire : les forts de Douaumont et de Vaux étaient repris. Mais le pays légal préféra Nivelle à Pétain.
Allemagne - Armée française - Grande Guerre (Première Guerre mondiale) - Histoire de France - Pétain (Maréchal Philippe) - Vingtième siècle - 1916 - Douaumont - Nivelle (Général) - Verdun