Frère François traite ici excellemment de l’organisation armée secrète (OAS), de l’exode des pieds-noirs et du martyre des harkis. Sujets très pénibles mais porteurs de grandes leçons ! Après le putsch d’avril 1961, Salan entre dans la clandestinité. Il rassemble les Européens désireux de respecter leur serment de ne pas abandonner l’Algérie, et crée l’OAS. Leurs sentiments sont nobles, mais leur faute fut d’avoir répondu au gaullisme avec ses armes, celles de la Résistance. Ils ne surent pas éviter les crimes. Ces crimes servirent de Gaulle qui réprima cruellement les pieds-noirs, sous prétexte de rétablir l’ordre, et qui ne refréna plus sa haine contre l’Algérie française. Cette haine atteindra son sommet dans la collusion du chef de l’État avec le FLN lors des “ accords ” d’Évian le 18 mars 1962 et de la fusillade de la rue d’Isly 8 jours plus tard. Dès lors de Gaulle laissait la place au FLN qui procéda à des enlèvements, au massacre de 150 000 harkis ! Le 6 juillet 62 la cathédrale d’Alger était profanée, puis livrée par Mgr Duval ! L’abbé de Nantes, notre Père avait prévu “ cette apostasie pratique de l’Église ”, c’est pourquoi pour lui, défenseur de l’Algérie française, le combat ne faisait que commencer...
Algérie - Algérie française - Colonisation - Décolonisation - Gaulle (Charles de) - Guerre d’Algérie - Histoire de France - Nantes (abbé Georges de) - Bab-el-Oued - Duval (Mgr) - Épuration - Évian (accords, 19 mars 1962) - FLN (Front de libération nationale) - Génocide - Harkis - Isly (Rue d’) - OAS (Organisation de l’armée secrète) - Pieds-noirs - Salan (Général)