Dès le début du pontificat de Jean-Paul II, l’abbé de Nantes s’est fait un devoir d’étudier toutes ses encycliques. Il était bien armé pour cela, grâce à sa métaphysique relationnelle, antithèse du solipsisme généralisé de Karol Wojtyla. Notre Père discerna que la religion du Pape était une “ gnose unanimiste ”. Elle passa dans les veines de l’Église à la faveur du Catéchisme de l’Église catholique, publié en 1992. Pour la troisième fois, notre Père se rendit à Rome, le 13 mai 1993, en vue d’obtenir, selon le droit canonique, un jugement doctrinal. Le Pape et ses ministres refusèrent de juger. Le silence de Rome est éloquent : il prouve que la foi catholique subsiste, inaltérée, dans l’âme virginale de l’Église. La mission de la CRC demeure : réveiller nos pasteurs, garder la foi.