Notre Père prouve aussi que la liberté religieuse engendre la ruine de l’Église elle-même, parce qu’elle est d’abord une erreur doctrinale. La liberté de l’homme n’est pas un droit, mais un risque qui peut le conduire à sa damnation. Étant faible et influençable, l’homme a besoin d’être protégé par la société. Il est donc nécessaire qu’il soit soumis à des institutions légitimes et traditionnelles.
Cette théorie proclame également le droit de chacun à pratiquer extérieurement sa religion, sous prétexte d’œcuménisme. D’où la prétention de l’Église à s’ouvrir à toutes les religions. « L’effet pervers de la liberté religieuse, résume notre Père, sera de détruire la religion qui ose la professer et de ne pas entamer les autres religions qui en profiteront pour faire du prosélytisme. »
Autodafé (Georges de Nantes) - Concile Vatican II - Dignitatis Humanæ (Déclaration) - Interreligion - Liberté religieuse - Œcuménisme