À la mort du comte de Chambord, c’est son éternel rival libéral, le comte de Paris, qui devient héritier du trône de France. Les légitimistes perdent toute espérance pour la monarchie et pour la France même et renoncent à l’action politique, tandis que les journaux royalistes se sabordent !

Mgr Freppel, en revanche, pour ne pas laisser le champ libre aux républicains et aux libéraux, fonde avec son fidèle Ferdinand Hervé-Bazin un nouveau journal catholique royaliste : L’Anjou. Pour une restauration complète de la monarchie chrétienne, il veut faire connaître sa ligne politique : « Reconnaissance du droit du comte de Paris et application du programme du comte de Chambord ».