Par le refus de Louis XIV d’ancrer sa gloire dans celle du Sacré-Cœur, l’Europe protestante et anglo-saxonne se substitue à l’Europe latine, chrétienne et française.
La leçon de la peste de Marseille en 1720 est claire : Notre-Seigneur veut être honoré publiquement dans son Sacré-Cœur par le peuple et les autorités constituées.
À la société nouvelle du XVIIIe siècle vont correspondre des mœurs nouvelles et un art nouveau que nous découvrirons avec bonheur au musée Nissim de Camondo !
Frère Bruno a décidé de ne pas ménager ce gredin impie de Voltaire, qui jeta les semences de la Révolution, mais qui passe, même chez les bons auteurs, pour incarner “l’esprit français”.
Élie Fréron, le grand critique littéraire qui faisait trembler Voltaire mais ne bénéficiait pas de tous ses soutiens... D’où son oubli total et totalement injuste.
Le règne de Madame de Pompadour fut heureux pour les arts, mais funeste dans tous les autres domaines où il s’exerça : finances, littérature et politique extérieure.
À la Cour vivait une véritable sainte famille autour de la Reine et ses enfants, dont Madame Louise, future carmélite. Et une famille aimable, n’en déplaise aux détracteurs !
Étudier Rousseau, c’est comprendre pourquoi et comment la France d’Ancien Régime puis la religion antéconciliaire tombèrent dans la légitimité démocratique et le culte de l’homme...
Les Philosophes de Palissot et L’Écossaise de Voltaire défrayèrent la chronique du Tout-Paris de 1760 : nos jeunes phalangistes en jouent de larges extraits.
Rivarol et Madame de Coigny, tous les deux témoins d’abord complaisants des faits révolutionnaires, se feront vite les analystes les plus critiques et lucides de cette Révolution.
La tendre dévotion au Sacré-Cœur fut le fil d’or qui unit le remarquable clergé de Contre-Réforme au XVIIIe siècle et lui valut le martyre à la Révolution.
Le fruit du sacrifice du roi martyr, mort au Temple, aurait dû advenir dès sa mort... si les Français étaient revenus de leur culte de la liberté... Vénérons notre petit Roi!