Pour présenter la merveille du XIIe siècle, frère Bruno se livre à une vaste fresque orthodromique de notre France afin d’en fixer la source : sa foi mystique et royale !
L’Église, par sa suite d’ordres prestigieux, dont Cluny, Cîteaux, la Chartreuse, joua un rôle unique dans l’édification de l’âme vive de la Chrétienté militante du XIIe siècle !
Hugues, Henri, Philippe, Louis, ces rois-moines, ces rois-soldats de la magnifique dynastie capétienne doivent leur élévation et leur sagesse à l’action de l’Église et de ses moines !
Des papes remarquables – Grégoire VII et Urbain II – vont lutter héroïquement pour réformer le clergé et rétablir la souveraineté pontificale, avant de lancer la Chrétienté dans la Croisade !
La Croisade est attaquée de toutes parts. Mais le récit de cette sainte épopée qui souleva toute la Chrétienté pour sauver le tombeau du Christ puis établit un royaume franc pour deux siècles, force l’admiration !
Découvrez, la grandeur, la beauté de notre épopée nationale, La Chanson de Roland, produite sous l’impulsion de Cluny, qui révèle l’esprit de la Chrétienté et les temps héroïques de la Croisade !
Une personnalité exceptionnelle, marquée dès le sein de sa mère, qui fera de l’abbé de Clairvaux, moine et missionnaire, le directeur de conscience de la Chrétienté et son maître de tendresse mystique !
Avec la bourgeoisie montante dans la France monastique, l’éternel conflit du paganisme et du christianisme trouve une acuité nouvelle avec le génial Abélard, qui trouvera son maître en saint Bernard !
Un couple étonnant, Abélard et Héloïse, dont l’histoire a traversé les siècles et dont le Père donne à vivre les étapes et les motivations profondes. Captivant !
Dans cette tragédie où l’Église triompha, la suite des lettres entre Abélard, Héloïse et Pierre le Vénérable nous fait connaître les admirables fruits d’un tel drame !
Après la présentation détaillée et lumineuse de ce drame, nous pouvons apprécier le jeu, par nos jeunes gens, de cette tragédie, en trois cratères qui en reproduisent les moments clés !
L’univers raffiné de cette deuxième partie du XIIe siècle définit un comportement courtois – de cour – en amour, en l’imposant comme un absolu. Chrétien de Troyes renverse cet absolu et sauve l’amour !
L’univers courtois englobe la chevalerie qui passionne Chrétien de Troyes ! Parmi ses chevaliers de la Table ronde, il choisit son idéal, proposant modèles et contre-modèles, de Gauvain à Perceval à la quête du Graal !
Nos jeunes gens jouent sur le parvis de la Chartreuse, une partie du Jeu d’Adam, drame liturgique par lequel l’Église éduquait son peuple. Évocation prenante de notre condition !
« Il faut beaucoup aimer le Moyen Âge », disait le Père, parce que nous y trouvons le charme et les richesses de la Grèce et de la Bible. La gerbe qu’en noue frère Bruno nous en convainc amplement !