Georges de Nantes a reçu par grâce, dès son enfance, puis aux chantiers de jeunesse, enfin au séminaire, une formation qui lui a permis de mener le combat de la foi dans l’Église, malade du Concile.
Par son père, officier de marine pieux, intelligent, cultivé et par sa mère, éducatrice remarquable, Georges de Nantes a reçu une éducation qui le préparait à sa vocation.
Entré au séminaire en 1943, Georges de Nantes eut la grâce de le connaître avant la révolution de 1944. Il y trouva aussi le maître qui le guida à travers toutes les controverses théologiques.
Curé de Villemaur, Pâlis et Planty, mais aussi jeune fondateur d’une communauté de moines-missionnaires, l’abbé de Nantes déploie un zèle infatigable et nous laisse un modèle de pastorale paroissiale.
Dès son discours d’ouverture, l’abbé de Nantes comprit que le Concile ferait une œuvre de subversion. Notre Père entreprit alors la seule défense légitime de la Foi par l’appel au magistère infaillible.
Seule une vie mystique ardente anime le zèle infatigable de notre Père et son courage héroïque. En témoigne la remise de son livre d’accusation au pape Paul VI !
Sous le pontificat de Jean-Paul II, dont les actes et les paroles justifièrent deux nouvelles démarches d’accusation, l’abbé de Nantes développa toute une doctrine de renaissance catholique.
Le combat contre la désorientation diabolique, au service de l’Immaculée, devait conduire l’abbé de Nantes à porter sa croix : calomnies, exil, enfin une longue maladie.
La sainte et extraordinairement paisible mort de frère Georges de Jésus-Marie, le 15 février 2010, au terme de six années de total anéantissement, est le sceau de sa sainteté.
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