Pour régénérer la France par l’éducation de la jeunesse, Mgr Freppel créa l’Université catholique d’Angers où se noua cette « splendide gerbe angevine » de francs catholiques royalistes dont René Bazin fut le lien.

Malgré la virulence croissante de la république et la duplicité de Léon XIII, les francs-catholiques préparent le retour de la monarchie en la personne du comte de Chambord.

Au plus loin des libéraux prêts à toutes les compromissions, Mgr Freppel appelle à une levée de chrétiens militants et de missionnaires, une Phalange d’athlètes pour la restauration de la Monarchie et de la Chrétienté.

Tandis que Mgr Freppel résiste avec profit à la république, Léon XIII incite les catholiques à collaborer avec elle, affirmant que la monarchie française n’est plus qu’un cadavre. Or le 24 août 1883, le comte de Chambord meurt...

« Nous devons combattre la Révolution jusqu’au dernier soupir ; c’est le seul moyen de servir le pays et de rester fidèles à nos traditions. Et pour cela, gardons notre idéal de monarchie chrétienne, et restons serrés autour de l’Église. »

Au XIX^e siècle, pour sauver les paysans privés de leurs corporations par la Révolution, les catholiques sociaux créèrent le syndicalisme agricole avec pour devise :« Cruce et Aratro », par la Croix et la charrue.

Fruit de trente ans de recherches, ce dernier tome de frère Pascal sur Mgr Freppel nous révèle un précurseur de notre Père, un maître incontournable de toute contre-révolution catholique.