Tirant profit en 1992 de trois ouvrages parus sur les amiraux pendant la Révolution nationale, notre Père dresse un portrait psychologique de chacun d’eux : Darlan que le Maréchal prit à son service dès juin 1940, dont la carrière et les états de service ne seraient pas dignes de considération si l’Amiral de la Flotte n’avait disparu dans la gloire du sacrifice pour la Patrie ; Estéva, le “ saint de la Marine ”, aussi ferme dans sa défense de l’intérêt français qu’admirable dans ses élévations spirituelles ; Platon, l’apôtre le plus extrême du système “ Pétain ” et la bête noire des communistes et des francs-maçons ; de Laborde, la discipline personnifiée, qui fut contraint de saborder la flotte de Toulon, sans perdre l’honneur ; Auphan pour terminer, qui nous déçoit, car il a trahi la confiance du Maréchal en n’accomplissant pas une mission capitale en août 1944.
État français - Faux procès - Gaulle (Charles de) - Guerre mondiale (deuxième) - Pétain (Maréchal Philippe) - Procès - Procès du Maréchal - Révolution nationale - Vichy - Auphan (Amiral) - Darlan (amiral) - Estéva (Amiral) - Figueras (André) - Laborde (Amiral) - Marine nationale - Pétain / de Gaulle - Platon (Amiral) - Sabordage de la flotte à Toulon