« Dans la charité de Dieu et la patience du Christ », telle est la ligne de conduite fixée par notre Père vis-à-vis de nos Pasteurs, depuis la fondation de la Ligue CRC. Elle est nôtre encore aujourd’hui. Au moment où Benoît XVI reprend en main son troupeau par son enseignement et des actes de gouvernement bien “ ciblés ”, nous nous sentons plus que jamais enfants de l’Église. Le Pape veut « réformer la réforme » de Vatican II. À la bonne heure ! Il rejoint ce que l’abbé de Nantes préconise depuis quarante ans : réforme des membres de l’Église et non de l’Église elle-même, à cause de « la continuité profonde, inséparable et mystérieuse » qui unit le Christ à l’Église, son unique épouse. Encore faut-il qu’entre eux ne se glisse pas un funeste “ pacte conciliaire ”. L’autre jour, à Varsovie, Benoît XVI rencontrant les pasteurs luthériens de Pologne et s’adressant à eux comme saint Jean aux sept Églises d’Asie ! n’était pas libre, mais lié par ce pacte conciliaire qui accorde aux dissidents une place démesurée, dans une Pologne à 95 % catholique ! Sur la question juive, le même pacte conciliaire permet de ne pas évoquer les crimes de la Russie communiste.
Conclusion : même avec un Pape catholique, il n’y a pas moyen de faire l’économie d’une nécessaire Contre-Réforme.
Benoît XVI (pape) - Contre-Réforme - Église - Patience de Dieu - Question juive - Réforme - Œcuménisme - Œcuménisme conciliaire