Voici deux portraits d’âmes fidèles et ardentes confrontées à la Révolution : le Père de Clorivière et Mère Camille de l’Enfant-Jésus. La Révolution ne les trompa pas un seul instant et ils savaient qu’on ne la trompe pas : ils n’eurent de cesse de la combattre et de l’abattre.
Dernier profès de la Compagnie de Jésus en 1773, Le Père de Clorivière la réintroduira au prix de grands sacrifices en 1814. En pleine tourmente révolutionnaire, il fonde les prêtres du Sacré-Cœur et les filles du Cœur de Marie qui s’opposeront efficacement aux entreprises du démon et travaille d’arrache-pied à l’étude de la Révolution à la lumière de l’Apocalypse. Il annoncera le « Siècle de Marie ».
C’est avec le même amour du Sacré-Cœur, de la Sainte Église et de la Monarchie que Madame de Soyecourt, Mère Camille de l’Enfant-Jésus, s’oppose victorieusement aux révolutionnaires. Elle restaurera l’Ordre du Carmel en France et sera la providence des bonnes œuvres au lendemain de la Révolution.
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