En écho aux disputes déclenchées par le thomisme, nos jeunes gens ont joué un extrait du Roman de la Rose. Ce noble roman, composition la plus célèbre du Moyen Âge, doit son caractère singulier au fait d’avoir eu deux auteurs dont le second, en continuant l’œuvre inachevée du premier, Guillaume de Lorris, en a considérablement modifié l’économie et augmenté la portée. Jean de Meung s’y amuse, mi-moqueur, mi-sérieux, à montrer les conséquences dans le domaine de l’amour, de la définition aristotélicienne de l’homme : un homme attaché à la propagation de l’espèce ! Écho des artiens à l’optimisme naïf et court, dont il ne faut pas suivre la morale !
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