La deuxième audience couvre la période qui court du 10 mai au 10 juillet 1940 : la défaite suivie de la débâcle, l’armistice sauveur et la naissance de l’État français à Vichy. Chez les adversaires du Maréchal, cet enchaînement recoupe trois chefs d’accusation : le vainqueur de 1918 est responsable de la défaite de la France en 1940 ! L’armistice du 22 juin a été un déshonneur pour la France. À la faveur du désastre militaire, un complot a été ourdi contre la République par les forces réactionnaires.
Voilà le réquisitoire. Il suffit pourtant de reprendre la chronologie des faits pour que la vérité, simple et limpide, éclate au grand jour : le Maréchal a sauvé la France. L’avènement pacifique d’un chef humain, chrétien, sûr de sa légitimité, tout appliqué à défendre la patrie, atténuer son malheur, relever ses ruines matérielles et son moral à la dérive, organiser sa survie dans l’espoir de sa résurrection, fut vraiment une “ divine surprise ”.
État français - Faux procès - Gaulle (Charles de) - Guerre mondiale (deuxième) - Pétain (Maréchal Philippe) - Procès - Procès du Maréchal - Révolution nationale - Vichy - 1940 (débâcle) - Armistice - Armistice (22 juin 1940) - Bataille de France (mai-juin 1940) - Daladier (Édouard) - Défaite - Gamelin (général) - Laval (Pierre) - Légitimité - Léopold III (Roi de Belgique) - Reynaud (Paul) - Weygand (Maréchal)