Au moment où le monde entier est suspendu au souffle du pape Jean-Paul II, la seule question qui se pose est de savoir qui a raison : de l’abbé de Nantes, notre Père, ou du Vicaire du Christ, dans le formidable procès sur la foi qui les oppose depuis un quart de siècle. Certes, le jugement appartient désormais à Dieu, mais il nous importe à nous de choisir le bon parti : la séparation de l’Église et de l’État, par exemple, dont la République fête cette année le centenaire, au nom de la sacro-sainte “ laïcité ”, est-elle condamnable ou acceptable ? La « culture de l’Eucharistie », préconisée par le Pape, contribue-t-elle au règne du Christ ou trahit-elle la Chrétienté ? Le catéchisme doit-il enseigner les trois religions monothéistes, comme un DVD-marionnettes pour enfants l’imposera bientôt, ou doit-il prêcher « Jésus et Jésus crucifié » ?

Le salaire de notre apostasie est à nos portes : les associations musulmanes prolifèrent en notre douce France. Notre-Dame, pitié !