Sommet du triptyque inauguré en 1981, des trois Évangiles : Évangile de David, Évangile de Jésus et Évangile de saint Paul qui résume et concentre à lui seul toutes les Saintes Écritures.
Après l’Évangile de David et celui de Jésus, voici l’Évangile, non pas selon Paul mais de Paul ! Titre audacieux que le prédicateur justifiera amplement par l’étude comparative de ces trois Évangiles.
Le prédicateur étudie le thème de Dieu-Père dans les trois Évangiles. Si Paul continue le théocentrisme juif avec toutes ses caractéristiques d’Ancien Testament, il y intègre le Christ de l’Évangile.
Paul, dans les visions qu’il a reçues, a vu le secret du Cœur de Dieu comme un grand dessein universel dépassant les juifs et même les contemporains de Jésus, pour toucher tous les hommes !
Le prédicateur explique la rupture entre le règne messianique grandiose annoncé dans les Psaumes et l’annonce de Jésus, en paraboles énigmatiques, d’un royaume dont le Roi meurt sur la Croix.
Dans les Psaumes, le Royaume, c’est Israël ; avec Jésus, c’est son Corps, et avec Paul ce sont les Églises qui forment le Corps du Christ : Jésus, dans la vision de Damas, s’est identifié aux chrétiens persécutés.
Nouveau chapitre : la justification par la Foi au Christ et la grâce, et non par les œuvres de la Loi. Saint Paul tranche le problème formidable du passage de l’Ancien au Nouveau Testament.
Avec l’expérience du Dieu de Gloire et, en son sein, du Seigneur de Gloire, Paul a eu l’expérience de l’Esprit. Il est désormais conduit par l’Esprit dans son ministère avec une assurance semblable à celle de Moïse.
Le mémorial est essentiel dans les Psaumes et dans l’Évangile. Paul superpose Ancien et Nouveau Testaments en montrant leur interpénétration avec une hauteur de vue qui adoucit les oppositions.
Après une récapitulation de l’annonce paulinienne, le prédicateur aborde la vie chrétienne. Elle repose désormais sur la vertu, la liberté des chrétiens débarrassés de la loi mosaïque et surtout la charité fraternelle.
Fixons nos yeux sur Paul, le juste persécuté pardonnant à ceux qui l’ont offensé et s’engageant librement, à la suite de Jésus, dans la souffrance : par lui nous accédons au mystère même de la Rédemption.
Dans l’Évangile de Paul, la Croix occupe une place centrale. Pourquoi ? Parce que Paul a vu, sur le chemin de Damas, Jésus torturé, persécuté par lui, mourant dans d’atroces souffrances qu’Il offrait pour lui...
Oui, nous ressusciterons puisque le Christ est ressuscité. Mais pour Paul, le chrétien ressuscite déjà quand il rompt avec le péché par le baptême ! Il vit déjà cette vie immortelle dans le Christ !
Où court le monde, l’Église°? Paul en dévoile quelques pans avant d’annoncer, pessimiste, l’envahissement de l’Église par le mal. Mais ces différents plans se fondent dans le grand dessein divin : le plérôme.
Les modernistes opposent l’Évangile paulinien au Jésus de l’Histoire, pour s’en dégager par le Jésus de la Foi. Le prédicateur ne nie pas l’opposition mais l’accentue, pour démontrer la nécessité d’une double révélation.
Les progressistes revendiquent le patronage de saint Paul pour Vatican II. Le Père réfute avec véhémence cette fausse dialectique et établit la véritable filiation du Concile...
Pour saint Paul, notre charité fraternelle n’est pas un précepte moral, mais la réalisation du projet du Christ, pour atteindre la plénitude de l’Église-Corps rassemblant tous les hommes pour la vie éternelle !
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