L’épopée missionnaire et colonisatrice de la France en Indochine s’est déroulée sous le signe de l’Immaculée, Reine des martyrs. C’est le labeur héroïque de nos missionnaires qui forgea la « perle de l’empire français ».

Rien n’illustre mieux la politique expectante et si féconde du Maréchal que l’exemple de l’Indochine française, à la barre de laquelle l’amiral Decoux réussit à demeurer jusqu’en mars 1945, malgré les Japonais.

« Quand le drapeau de la France est régulièrement engagé, il ne s’agit plus pour personne de se demander quelles sont les mains qui le tiennent : c’est le drapeau de la France ; cela suffit, il faut le suivre. »

Mgr Freppel va déployer une énergie tous azimuts, dans son diocèse et à la Chambre, sans relâche ni compromis avec les libéraux soutenus par Rome. Seul il s’opposera au Ralliement de Léon XIII !

L’intelligence et la fermeté de caractère de Mgr Freppel lui firent dénoncer les véritables responsables de la ruine de la France, de 1870 à 1892.

L’entente entre mission et colonisation fut la clé du prodigieux renouveau missionnaire au XIX^e siècle. Le rejet de cette sagesse sous l’influence du libéralisme fut la cause de leur ruine.

Retraçant deux mille ans d’histoire chaotique des missions, frère Scubilion définit l’idéal de l’Église missionnaire : latine, persécutée, française !