« L’histoire du monde, c’est la quête du pain… » Le pain qui est au centre du mémorial nouveau de Jésus, fondement de notre espérance, comme il était au centre du mémorial juif.

Le moderne a perdu le sens du prêtre : personne sacrée au langage et aux gestes mystérieux. Pourtant Jésus, ce soir, agit en Grand-Prêtre, pour les siècles, pour notre Rédemption !

Le mémorial est essentiel dans les Psaumes et dans l’Évangile. Paul superpose Ancien et Nouveau Testaments en montrant leur interpénétration avec une hauteur de vue qui adoucit les oppositions.

La Messe, c’est revivre le dialogue du Christ avec le bon larron : « Aujourd’hui, tu seras avec moi au Paradis. »

Le pape François explique la Messe en omettant son mystère central : le Saint-Sacrifice !
50 ans après l’imposition de la messe de Paul VI, le complément de la théologie de notre Père est indispensable.

De même que « la divine épopée d’Israël » conduite par Yahweh eut son envers par l’infidélité et la rébellion perpétuelle du peuple, de même, face à Jésus, des rebelles vont se dresser...

« Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il se renonce, qu’il se charge de sa croix chaque jour et qu’il me suive ! »

Les protestants refusent que la messe soit une répétition du Sacrifice du Christ par Lui-même. Ils s’appuient sur une explication déficiente de saint Thomas, que corrige le Père.

Quel prix infini de la Messe : Jésus revient à chaque messe nous laver les pieds...

« Le prêtre est un homme dépouillé, crucifié, mangé. » Telle fut la vie de notre Père, à l’imitation de son Maître, dans la crèche, sur la croix et au tabernacle, pour ne plus faire avec lui qu’une victime, un seul Cœur.

Jésus se donne à nous comme la Victime, seule capable de nous sauver et de nous ouvrir le Ciel.