L’œuvre de Léon XIII fut calamiteuse : le Ralliement auquel il contraignit les catholiques fut la cheville ouvrière du maintien de la République en France.

Précurseur de l’apostolat des laïcs et fondateur des Frères de Saint-Vincent-de-Paul, Jean-Léon Le Prévost a été l’initiateur d’une authentique action catholique pour laquelle la charité se fait contre-révolutionnaire.

L’Église fondée par le Christ a-t-elle gardé la pureté de ses origines ? Que répondre à ceux qui l’accusent d’avoir été soit trop humaine, soit trop spiritualiste ?

À peine élu, Mgr Freppel prend la défense des jésuites expulsés par la république, dans son diocèse et à la Chambre. Et tant pis si cela dérange la politique de compromis des libéraux !

L’utopie dégénère toujours en fanatisme, sauf l’Église catholique ! Si elle soutient l’impérialisme soviétique, c’est qu’en 1962, les utopistes ont pris la commande, contre l’Église, comme Luther en Allemagne, avec les mêmes dérives.

L’influence de Félicité de Lamennais, considérable en son temps, reste actuelle puisque sa propre évolution intellectuelle trace par avance la mutation de l’Église après Vatican II.

Nous suivons le jeune abbé Freppel d’Obernai à Rome, acquérant la science et l’expérience nécessaire à ses futures responsabilités qui en feront un maître éminent, dominant la deuxième partie du siècle.

Quelle fut l’attitude de l’Église face à la Révolution ? Malgré la trahison des libéraux, une résistance héroïque, sous la bannière de l’Immaculée !