Saint Luc a choisi d’écarter tout ce qui pourrait détourner le lecteur de la grande résolution du Cœur de Notre-Seigneur : la montée de Jésus vers Jérusalem, où tout a commencé et où tout doit s’accomplir.

« Les Évangiles accordent peu de place à la Sainte Vierge, affirment les protestants. Dans certains passages, Jésus semble même désavouer sa Mère. » Notre Père réfute magistralement ces absurdités.

Les Évangiles de l’Enfance, rigoureusement historiques, nous font goûter le charme des mystères de notre sainte religion : l’Incarnation et, déjà, la Rédemption, par la Médiation de la Vierge Marie.

L’Église, avec raison, cherche dans les moindres paroles de l’Évangile, l’écho de l’Événement mystérieux.

L’archange Gabriel se trouve dans le livre de Daniel et dans l’Évangile selon saint Luc, preuve qu’Ancien et Nouveau Testaments se répondent !

Les scènes de l’enfance du Christ, si humbles, s’opposent à la grandeur de l’Ancien Testament : Dieu châtie l’orgueil et exalte les humbles !

Il n’y a rien de plus historique que les quatre Évangiles ! Les lire avec cette certitude de foi, que vérifie l’exégèse la plus sûre, nous ouvre une connaissance plus profonde du Cœur de Jésus-Marie.

La Crèche illustre tout le Magnificat, secret de Dieu qui n’aime que la petitesse !

Entre Dieu le Père, souverainement libre, et nous, pécheurs, la douceur de Jésus, image de celle de son Père !

Admirable simplicité du récit de saint Luc qui donne à contempler le mystère infini de la Naissance de Jésus !

Mystère joyeux, mais tragique : c’est déjà l’Église qui, en Marie, pose sur l’autel l’Agneau sans tache.

Les paraboles, histoires mystérieuses, sont des témoignages de la vérité évangélique.

Touché par la grâce, saint Paul n’aura de vie que pour annoncer que Jésus-Christ est venu sur terre pour nous sauver.

Les paraboles nous délivrent une leçon profonde pour changer notre vie, avant de paraître devant Dieu !

Le mystère de la Prédestination existe, révélé par les paraboles. Pourquoi ? La justice de Dieu n’a pas à se justifier...

Ayons confiance dans la bonté de Jésus manifestée par les paraboles, mais ne la laissons pas passer par notre indolence !

La lecture commentée de la Pentecôte et de ses suites, conversions et persécutions, prouve à l’envi l’absolue continuité de l’Église avec Jésus !

Les Pères de l’Église ont trouvé dans les Grecs et l’Ancien Testament des figuratifs des évènements évangéliques : ainsi la Présentation de Jésus préfigurée dans Euripide et le Livre de Samuel.

La Messe, c’est revivre le dialogue du Christ avec le bon larron : « Aujourd’hui, tu seras avec moi au Paradis. »

Malgré les “ savants ” modernes, ne doutons pas de la vérité de l’Ascension. Jésus est réellement monté au Ciel avec son Corps et nous l’y rejoindrons si nous sommes fidèles !