À l’issue de cette conférence, remplis de fierté pour notre France catholique, vous voudrez repartir en mission avec elle pour qu’elle retrouve sa place et répande son héritage !

L’entente entre mission et colonisation fut la clé du prodigieux renouveau missionnaire au XIX^e siècle. Le rejet de cette sagesse sous l’influence du libéralisme fut la cause de leur ruine.

Le Père de Foucauld fut-il l’otage de l’Armée française, le complice de la colonisation ? Les faits et leurs répercussions dans son apostolat apportent la vraie réponse.

Voulue par Dieu, la Nouvelle-France est une œuvre communautaire, qui bénéficia de l’héroïsme des premiers colons et d’une intervention salutaire du Roi très-chrétien.

Avec le Père de Foucauld, arrivant en Afrique en 1901, nous avons un modèle de moine-missionnaire et une doctrine claire et entraînante qu’il suffira de reprendre !

L’armistice de juin 1940 avait permis à la France de reforger son Armée en Afrique du Nord. Elle se couvrit de gloire et aurait pu devenir l’armée de la revanche si elle n’avait été arrêtée dans son élan...

Tandis que notre France se dissout dans une Europe démocratique, notre Père, très concrètement, trace la voie par laquelle elle pourra retrouver sa splendeur catholique, royale et communautaire, soumise à son Roi Jésus-Christ.

« Quand le drapeau de la France est régulièrement engagé, il ne s’agit plus pour personne de se demander quelles sont les mains qui le tiennent : c’est le drapeau de la France ; cela suffit, il faut le suivre. »

« La France ! La France seule ! » Au même moment où il rencontrait Hitler à Montoire, sans rien lui céder, le Maréchal s’entendait avec Franco, Churchill et Roosevelt, préparant la victoire.

Enfant de l’Église par toutes les fibres de son être, notre Père ne peut que combattre pour la défense de la Chrétienté, car « il n’y a pas d’Église sans Chrétienté, comme il n’y a pas de Chrétienté sans Église ».

Au sermon de la messe, frère Bruno appliqua à la Phalange de l’Immaculée une homélie composée par sainte Édith Stein sur “ la Croix, notre unique espérance ”.